(N°4) Fan-Art

Messages : 548 Date d'inscription : 28/07/2007 Age : 47

En attente de la sélection de Ccil et Electrastar. Cool

Hop hop hop, ça y est, on a fait notre choix!

Twin Sirkis

Hommage pour un sage,
Un humain et son frangin.
Cet homme était comme
Un humain parmi les siens...

Des anges hors normes.
Pourvu que l'un dorme
Car s'il ne se repose
A l'autre il manquera une chose

L'inspiration éternelle
D'un frère-muse sans pareil
Nous donnant de l'humain une image, belle,
Et nous rendant un bonheur en éveil

On t'aimera toujours Stéfane, et on te soutiendra toujours Nicola...
Merci à vous deux pour vos musiques et textes Indochinois...

(N°4) Fan-Art Twinsirkisyr2

Indoshin

A CAUSE DE(S) CE(S) GARCON(S)

« Allez, viens là, viens avec moi,
Ne pars pas sans moi… »

L'eau coule le long de ma nuque, puis de mon dos et enfin de mes hanches.
J'imagine naïvement, pornographiquement et dans cette douceur enfantine
que ce sont ses mains qui me caressent.
Qu'il explore chaque parcelle de mon corps d'adolescente.
Oli… De Sat, s'il vous plaît…
« Si tout pouvait être vrai… »

Mes cheveux mouillés, mon fantasme désarçonné, j'enjambe son corps qui est maintenant nu sur le carrelage blanc et noir de la salle de bain.
Ses yeux me fixent, ses yeux me font l'amour avant qu'il ne me touche.
J'approche mes lèvres des siennes, un petit baiser furtif s'en échappe. Puis nos bouches et nos langues s'entremêlent, nous sommes seuls au monde,
allongés sur un parterre froid.
L'amour et le désir nous portent, la tendresse et la puérilité nous embrasent.
Nous ne faisons plus qu'un, enlacés, s'embrassant, se touchant et s'aimant. Nous ne sommes plus que des enfants.
Le guitariste embrasse tendrement mon ventre, mon corps, qui est tout à lui. Il m'apprend, il me guide en cette chose.
Ses yeux ne cessent de me parcourir ; me dévorant, me découvrant.
Son corps est sur le mien, le mien est sur le sien. Je passe ma main dans ses cheveux, puis, les empoignant fougueusement, j'approche sa tête de la mienne, nos souffles s'entremêlent jusqu'à ne faire plus qu'un.
Cet homme est en moi, je suis pour lui. Je caresse la peau de son dos. Je
ne peux m'empêcher d'y enfoncer mes ongles, et, à ma grande stupéfaction, ça lui plaît.
Ses mains, ces grandes reines qui contrôlent à présent ce fragment de vie
qui est en moi, sont enlacées aux miennes, elles caressent mes reins…
J'effleure du bout des lèvres son cou puis je m'engouffre dans ses épaules.
Tombant sur le côté, le musicien se heurte contre le mur peint aux
couleurs de la vie. De son front s'écoule une matière rouge,
apparemment liquide.
Je me penche sur lui, approche ma bouche de sa plaie et en enlève, en lèche les résidus.
Dans ma grande satisfaction, je plonge mon regard gagnant dans ses yeux.
Tout d'un coup, Oli colle ses lèvres contre les miennes, me tenant
fermement et tendrement par la nuque.
Ma salive ensanglantée se mêle à la sienne. Des gouttes d'eau s'écoulant
de mes cheveux se perdent sur son torse. Frissonnant, il me sourit,
empoigne le pommeau de la douche et enclenche l'eau.
Cet homme m'arrose puis se plonge dans la baignoire. Je me lève et me traîne jusqu'à cette « bassine ».
L'eau continue de s'écouler le long de nos corps. Ses cheveux trempés lui
tombant manifestement sur les yeux, le guitariste me cherche de ses
doigts. Je prends ses poignets et dépose ses mains sur mes yeux. Je lis
un sourire de triomphe sur ses lèvres.
Plaçant ses mains derrière ma tête, il se rapproche… et me dépose un baiser sur le front, puis sur le nez et enfin un long et langoureux « French
Kiss ».
Ma tête calée contre son épaule et lui, me caressant, je ne compte plus les minutes qui se passent, je voudrais rester là…
Toutes les nuits à l'infini.

xvibrat0r

La fanfic de camite:

DEMAIN

Tu as laissé June partir avant de t’endormir pour rêver d’elle. Lorsque le coucou a sonné ce matin, tu as ressombré dans le sommeil pour la rejoindre encore quelques instants. Du coup, tu as présenté un billet de retard en arrivant en cours. A la récréation de dix heures, des filles papotent non loin de toi. « Toi aussi, t’as reçu c’mail ? » - « Paraît qu’c’est une blague pour s’introduire chez les gens et les cambrioler ». Tu fumes ta cigarette tranquillement sans chercher à te mêler à la conversation. Tu te moques intérieurement de ces filles ignorantes qui ne comprendront jamais et penses à June.

En cours d’allemand, tu ne comprends rien à ce que déblatère la prof, mais à vrai dire tu n’essaies pas trop. Un garçon idiot te donne une tape derrière la tête mais tu ne la sens même pas. Tu penses à June, graves son nom dans le bois de la table, puis le tien, devant. Tu relèves un peu la tête. Autour de toi, tout le monde porte des vêtements rouge vif et des bottes de cuir. Tu te redresses complètement et vois tous leurs visages, différents et pourtant interchangeables. Tu baisses les yeux sur la table. « Alice & June ». Tu remontes le regard, tombes sur les tenues de tous les jours, uniformisées par les marques plus que par l’école. Tu pivotes le cou vers ta voisine, retiens un petit cri en apercevant les cheveux blonds, les yeux bleus et le sourire de June. « Mademoiselle Liddell ! ». Tu ne sais pas répondre à la prof mais ta voisine te souffle. « Nous sommes des héros ». La vieille femme reprend son discours. Tu remercies la jeune fille qui arbore à nouveau des cheveux frisés et des yeux bruns.

A la cantine, tu expédies ton repas (salade de tomates, viande saignante et pamplemousse rose) avant de t’enfermer aux toilettes dont tu ressors une demi-heure plus tard toute essoufflée et le visage rougi. Tu allumes une cigarette avant la sonnerie de quatorze heures. Les cours de l’après-midi t’assoupissent à plusieurs reprises. Tu imagines d’abord une colline verdoyante que des dizaines d’oursons rose dévalent. Puis tu comprends la raison de leur empressement lorsqu’émerge de l’horizon un ourson semblable mais dix fois plus grand, un lance-flamme à la patte. Tu aimerais sauver les oursons mais trop tard, le killounours massacre tout.

Dans une autre rêverie, tu défiles sur un podium dans de superbes robes, public et photographes ébahis. Mais quand arrive le moment de saluer tout le monde, tu entends une voix crier « Ouh ! Elle est énorme, regardez ! ». Tu défailles, balades tes yeux sur l’assistance qui commence à chuchoter peu discrètement, afficher des airs de dégoût, voire exploser de rire en te pointant du doigt. Tu te replies vers les coulisses en courant, bouscules les gens sur ton passage et renverses à peu près tout ce que tu croises. « C’est pas ma faute ! C’est pas ma faute ! J’ai trop grandi ! Oh Mon Dieu ! ». Tu finis par entrer dans une pièce pleine de filles terminant les préparatifs de leur défilé. Toutes de noir vêtues, dans le plus pur style gothique. « Regardez les filles, ça doit être le repas. » - « Excusez-moi, j’me suis trompée ». Tu tentes de sortir mais butes sur une porte verrouillée. Tu forces un peu, entends des pas talonner derrière toi. Apeurée, tu te retournes. Toutes approchent en te fixant de leurs yeux noirs. La meneuse sourit et révèle des canines particulièrement longues et pointues.

La sonnerie de cinq heures te sauve. Tu rassembles tes affaires et files chez toi.

- le dessin de Kashmir : https://servimg.com/view/11435676/26
- le dessin de Manteau-De-Nuit :
(N°4) Fan-Art 903299120

Oh mon Dieu... Embarassed

Merci d'avoir mis mon texte, je m'y attendais pas didiou... *syndrome Fumsek*

Aussi... Je suis contente que tu aies choisi le dessin de la petite, c'est trop choux!!

Et tout le reste d'ailleurs!!! king

parfait merci! juste... Embarassed

vous ne croyez pas qu'on pourrait mettre le dessin du petit garçon, car il nous a envoyé spécialement un mail pour nous demander de le publier...

Tu parle de celui-là?
https://servimg.com/view/11435676/26

Bien sûr qu'il y est, le lien est juste au-dessus du dessin de Manteau-De-Nuit... un enfant de 8 ans qui fait un dessin come ça on est obligé de le mettre! Wink

(Après, si c'est pas de lui que tu parles, je vois pas de qui d'autre...)

Ahhh j'l'avais pas vu... toutes mes excuses Wink