(n4) edito+courrier staff

Edito de première page

Si je reprends aujourd'hui l'éditorial du premier numéro, voilà ce que je peux lire: « Ce journal est une invitation dans les coins parfois reculés de ce pays merveilleux, dans les différents domaines qu’il comprend, dans le pays de chaque fan tel qu’il se l’est imaginé et construit pour lui-même et dont il accepte aujourd’hui de nous ouvrir les portes. Nous voulons découvrir le pays de chaque fan, faire participer et entendre la voix de tous ceux qui vivent en Indochine ». Mon but était ainsi clairement exprimé, et c’est aujourd’hui en parcourant les pages des quatre premiers numéros, que je pense pouvoir affirmer avoir réussi ce pari.

Indochine ? Un groupe, évidemment, mais personne ne le niera, c’est aussi la fidélité et la ferveur d’un public. Un public que j’ai appris à découvrir, parfois au prix de certaines surprises ou déceptions, mais un public qui est doté d’une richesse précieuse: la créativité. En effet, il suffit de se promener parmi ce public, de faire un plongeon dans cette communauté, pour découvrir tout le talent qui s’y cache. Je ne pense pas que nous soyons un public passif, à se contente d’attendre de recevoir, de regarder, de prendre. Non, je vois un public qui se manifeste, qui crée, qui décide, qui innove, qui essaie. Des projets fusent dans tous les sens, des idées sont lancées, certaines aboutiront d’autres non, des envies sont exprimées, des avis sont prononcés. Et surtout, surtout, j’ai découvert une créativité artistique. Des poèmes, des compositions, des montages, des photos, des textes, des nouvelles, des fictions, des peintures, des dessins…les supports sont divers et variés, mais l’émotion est au rendez-vous.

Si ces créations sont nombreuses, c’est que le groupe nous influence, nous pousse dans un désir, parfois même un besoin, d’expression. Chacun s’exprimera différemment, ce qui fera le charme de chaque œuvre. C’est une richesse que je trouve inestimable et devenue parfois rare aujourd’hui. C’est donc un aspect que j’ai voulu mettre en avant dans ce journal, en accordant une place importante au « Fan-Art » qui est l’exacte illustration de cette créativité, et des textes parfois très intimes de description de sentiments ou d’émotions.

J’aimerais également placer ce 4ème numéro sous le signe de cette créativité débordante, en parlant de plusieurs projets qui en sont de parfaits exemples. Tout d’abord, le projet de fans qui se sont réunis pour sortir en commun un livre contenant des textes écrits par diverses personnes, toutes influencées par l’univers indochinois, une manière d’ouvrir encore un peu plus la porte de l’Indochine de chacun, de nous montrer les différentes approches, les différentes sensibilités. Et du livre de Guillaume M. dont une nouvelle traite avec finesse et beauté de son aventure indochinoise. Vous pourrez découvrir dans ce numéro un article spécial traitant de ces projets.

Et bien sûr, je pourrais également penser à notre projet. Comme cité au début de ce texte, notre but était d’offrir un point d’entrée dans vos univers personnels, vos vies, un moyen d’entre la voix de chacun. Ce journal est donc un moyen d’exprimer, de partager, de faire connaître, mais on peut aussi le considérer en soi comme une création, une création à laquelle des dizaines de fans participent à chaque parution…

Courrier du staff

Ce petit article n’aura pas d’autre prétention que de vous transmettre un message clair et simple : on ne peut pas plaire à tout le monde… Nous avons pris une décision en créant ce projet de journal, la décision de nous investir et de croire en cette aventure. Mais nous savions que nous nous exposions ainsi aux critiques. Le public d’Indochine, comme nous le traitons dans un autre article sur les communautés sur internet, est parfois intraitable, composé de personnes de tous les âges, tous les horizons, avec des avis bien tranchés et personnels. Dès lors, créer un journal, et donc vouloir unifier ce public, était un pari osé. J’aimerais cependant préciser que nous n’avons aucune prétention de détenir une quelconque vérité sur n’import quel sujet. Notre objectif, répété en première page, était simpliste : faire entendre la voix de chacun. Mais la voix de chacun, ne sera pas forcément la nôtre.

Non, je ne suis pas personnellement d’accord avec tout ce qui est publié dans ce journal, non je ne partage pas toutes les opinions ni les idées exprimées, non je n’apprécie pas tous les textes. Mais cela fait partie de ce qu’on appelle la tolérance et le respect. Si notre but était de faire entendre la voix de chacun, alors nous le ferons. Et c’est la diversité du résultat qui en fera son intérêt.

Si je tenais à vous transmettre ce message, c’est que nous avons reçu divers commentaires, et non pas publics mais par messages privés, nous disant que nous ne prêtions pas suffisamment attention à tel aspect, que nous avions tort sur tel sujet, que nous ne devions pas dire cela, que nous voulions imposer notre avis, que les textes étaient trop ci, trop ça etc… et je passe les commentaires plus désagréables, car peu constructifs. Nous sommes toujours prêts à écouter vos commentaires, qu’ils soient bons ou mauvais, et nous l’avons suffisamment répété. Nous avons pris note de toutes les remarques constructives et tenté de nous améliorer pour que le journal vous corresponde. Simplement, je tiens à remarquer que jamais vous ne pourrez à adhérer à tout ce qui est dit, et tant mieux, mais cela vous ouvrira les yeux sur d’autres visions, et que cette ouverture est parfois une richesse tout aussi précieuse que votre propre avis.

Courrier du staff

Un après midi d'août, c'était au début de ce mois si ma mémoire est bonne, une certaine Darwin lance le grand sujet: "Et si on créait un Indojournal??"
Bienvenue dans le numéro 4...

Le jour où l'aventurier s'en est allé vers d'autres contrées, en Indochine sûrement; le soir où tes yeux noirs se sont fermés, nous n'espérions plus... On se disait tous "ça y est c'est la fin..."
Mais Nicola ne nous abandonnera pas, il restera face au vent, et ce sera le vrai héros de tous les temps.
On attendait tous "le jour". Ce fameux 3 Décembre, un triple DVD... C'est assez ironique quand on y pense bien.
Ils n'ont même pas dû tilter en voyant ça.

Je suis désolée de balancer ce genre d'ineptie en pleine distribution d'émotion... ce n'est pas de ma faute, c'est naturel, ça sort quasiment tout seul.

Mais comme l'a si bien dit Darwin, la petite fille au tambour nous a tourné le dos une dernière fois et Alice et June sont parties, emportant avec elle leur monde aux (presque) merveilles.

On a toutes et tous grandi grâce à eux, on se sent peut être plus fort. On a l'impression de ne pas appartenir au monde "réel", car nous vivons dans du côton, dans une bulle... une bulle intouchable.

Car oui, Indochine c'est un groupe de poupée androgyne homosexuel qui s'embrasse sur la bouche... et on les aime pour ça... (Oui... A prendre au 10 000° degré)

Messages : 89 Date d'inscription : 05/09/2007 Age : 43 Localisation : Cluses

Edito de première page

Si je reprends aujourd'hui l'éditorial du premier numéro, voilà ce que je peux lire : « Ce journal est une invitation dans les coins parfois reculés de ce pays merveilleux, dans les différents domaines qu’il comprend, dans le pays de chaque fan tel qu’il se l’est imaginé et construit pour lui-même et dont il accepte aujourd’hui de nous ouvrir les portes. Nous voulons découvrir le pays de chaque fan, faire participer et entendre la voix de tous ceux qui vivent en Indochine ». Mon but était ainsi clairement exprimé, et c’est aujourd’hui en parcourant les pages des quatre premiers numéros, que je pense pouvoir affirmer avoir réussi ce pari.

Indochine ? Un groupe, évidemment, mais personne ne le niera, c’est aussi la fidélité et la ferveur d’un public. Un public que j’ai appris à découvrir, parfois au prix de certaines surprises ou déceptions, mais un public qui est doté d’une richesse précieuse : la créativité. En effet, il suffit de se promener parmi ce public, de faire un plongeon dans cette communauté, pour découvrir tout le talent qui s’y cache. Je ne pense pas que nous soyons un public passif, à se contenter d’attendre de recevoir, de regarder, de prendre. Non, je vois un public qui se manifeste, qui crée, qui décide, qui innove, qui essaie. Des projets fusent dans tous les sens, des idées sont lancées, certaines aboutiront et d’autres non, des envies sont exprimées, des avis sont prononcés. Et surtout, surtout, j’ai découvert une créativité artistique. Des poèmes, des compositions, des montages, des photos, des textes, des nouvelles, des fictions, des peintures, des dessins… les supports sont divers et variés, mais l’émotion est au rendez-vous.

Si ces créations sont nombreuses, c’est que le groupe nous influence, nous pousse dans un désir, parfois même un besoin, d’expression. Chacun s’exprimera différemment, ce qui fera le charme de chaque œuvre. C’est une richesse que je trouve inestimable et devenue parfois rare aujourd’hui. C’est donc un aspect que j’ai voulu mettre en avant dans ce journal, en accordant une place importante au « Fan-Art » qui est l’exacte illustration de cette créativité, et des textes parfois très intimes de description de sentiments ou d’émotions.

J’aimerais également placer ce 4e numéro sous le signe de cette créativité débordante, en parlant de plusieurs projets qui en sont de parfaits exemples. Tout d’abord, le projet de fans qui se sont réunis pour sortir en commun un livre contenant des textes écrits par diverses personnes, toutes influencées par l’univers indochinois, une manière d’ouvrir encore un peu plus la porte de l’Indochine de chacun, de nous montrer les différentes approches, les différentes sensibilités. Et du livre de Guillaume M. dont une nouvelle traite avec finesse et beauté de son aventure indochinoise. Vous pourrez découvrir dans ce numéro un article spécial traitant de ces projets.

Et bien sûr, je pourrais également penser à notre projet. Comme cité au début de ce texte, notre but était d’offrir un point d’entrée dans vos univers personnels, vos vies, un moyen d’entendre la voix de chacun. Ce journal est donc un moyen d’exprimer, de partager, de faire connaître, mais on peut aussi le considérer en soi comme une création, une création à laquelle des dizaines de fans participent à chaque parution…

Courrier du staff

Ce petit article n’aura pas d’autre prétention que de vous transmettre un message clair et simple : on ne peut pas plaire à tout le monde… Nous avons pris une décision en créant ce projet de journal, la décision de nous investir et de croire en cette aventure. Mais nous savions que nous nous exposions ainsi aux critiques. Le public d’Indochine, comme nous le traitons dans un autre article sur les communautés sur internet, est parfois intraitable, composé de personnes de tous les âges, tous les horizons, avec des avis bien tranchés et personnels. Dès lors, créer un journal, et donc vouloir unifier ce public, était un pari osé. J’aimerais cependant préciser que nous n’avons aucune prétention de détenir une quelconque vérité sur n’import quel sujet. Notre objectif, répété en première page, était simple : faire entendre la voix de chacun. Mais la voix de chacun, ne sera pas forcément la nôtre.

Non, je ne suis pas personnellement d’accord avec tout ce qui est publié dans ce journal, non je ne partage pas toutes les opinions ni les idées exprimées, non je n’apprécie pas tous les textes. Mais cela fait partie de ce qu’on appelle la tolérance et le respect. Si notre but était de faire entendre la voix de chacun, alors nous le ferons. Et c’est la diversité du résultat qui en fera son intérêt.

Si je tenais à vous transmettre ce message, c’est que nous avons reçu divers commentaires, et non pas publics mais par messages privés, nous disant que nous ne prêtions pas suffisamment attention à tel aspect, que nous avions tort sur tel sujet, que nous ne devions pas dire cela, que nous voulions imposer notre avis, que les textes étaient trop ci, trop ça etc. et je passe les commentaires plus désagréables car peu constructifs. Nous sommes toujours prêts à écouter vos commentaires, qu’ils soient bons ou mauvais, et nous l’avons suffisamment répété. Nous avons pris note de toutes les remarques constructives et tenté de nous améliorer pour que le journal vous corresponde. Simplement, je tiens à remarquer que jamais vous ne pourrez adhérer à tout ce qui est dit, et tant mieux, mais cela vous ouvrira les yeux sur d’autres visions, et que cette ouverture est parfois une richesse tout aussi précieuse que votre propre avis.

Courrier du staff

Un après-midi d'août, c'était au début de ce mois si ma mémoire est bonne, une certaine Darwin lance le grand sujet : "Et si on créait un Indojournal ?"
Bienvenue dans le numéro 4...

Le jour où l'aventurier s'en est allé vers d'autres contrées, en Indochine sûrement ; le soir où tes yeux noirs se sont fermés, nous n'espérions plus... On se disait tous "ça y est c'est la fin..."
Mais Nicola ne nous abandonnera pas, il restera face au vent, et ce sera le vrai héros de tous les temps.
On attendait tous "le jour". Ce fameux 3 décembre, un triple DVD... C'est assez ironique quand on y pense.
Ils n'ont même pas dû tilter en voyant ça.

Je suis désolée de balancer ce genre d'ineptie en pleine distribution d'émotion... ce n'est pas de ma faute, c'est naturel, ça sort quasiment tout seul.

Mais comme l'a si bien dit Darwin, la petite fille au tambour nous a tourné le dos une dernière fois et Alice et June sont parties, emportant avec elle leur monde aux (presque) merveilles.

On a toutes et tous grandi grâce à eux, on se sent peut-être plus fort. On a l'impression de ne pas appartenir au monde "réel", car nous vivons dans du coton, dans une bulle... une bulle intouchable.

Car oui, Indochine c'est un groupe de poupées androgynes homosexuelles qui s'embrassent sur la bouche... et on les aime pour ça... (oui... à prendre au 10 000e degré)

» n7 courrier du staff
» (n7) courrier des lecteurs