Il faudrait nous raffraichir la memoire pour les pseudos des autres Indofans présents sur la photo !
Olympia – 26 Juin 2009
Meteor Tour Prélude
C'est fou comme on peut apprécier tout d'un coup d'entendre le reveil sonner à 5h30 ! Direction la gare de Metz pour prendre le TGV, départ à 06h49, et à peine monté dans la voiture, on allume l'autoradio, branché sur RTL2, qui passe
Playboy... La journée s'annonce magnifique !
Arrivée à Paris, comme prévue à 8h20 et direction l'hôtel, où l'on apprend que la chambre ne sera pas prête avant 14h30. Heureusement on peut déposer notre sac à la bagagerie de l'hotel. Du coup, on se met en route pour l'Olympia un peu plus tot que prévue.
On en profite pour prendre un deuxième petit déjeuner. On prend des nouvelles par SMS de Indoforever et Morino-yû, qui sont sur la route. On a prévu de se retrouver dès leur arrivée, place Vendôme, et ainsi se rencontrer pour la première fois !
Arrivée devant la salle vers 10h20, et déjà une queue d'une centaine de mètre s'est formée. On prend, bien sur, la très symbolique façade de l'Olympia et ses lettres en néon rouge : ça en jette, quand même !
On remonte alors doucement la file pour y prendre place, en cherchant des têtes connues (sans être vraiment éfficace : on n'est pas trop reveillé ! ).
L'ambiance est très bonne, tout le monde semble détendu. Ca y est, il est 11h00 !!! Pourtant, rien ne semble bouger. Peu après on voit une indofan remonter la file pour expliquer le système mis en place pour retirer les places :
« Un charmant jeune homme (l'équivalent d'une armoire à glace) viendra chercher un petit groupe d'une dizaine de personnes. Si vous êtes déjà avec votre binôme, vous le suivez, vous retirez vos places et bracelets et vous vous replacez dans la file à l'endroit où vous étiez. File qui se décalera vers la gauche. Si votre binôme n'est pas encore là, vous irez retirer les places ensembles dès son arrivée et chacun retrouvera sa place initiale dans la file. »Environ une heure après, pas une mais trois armoires à glace s'approchent pour mettre une barrière et couper la file. On peut enfin aller chercher les précieux sésames. A l'entrée on nous demande nos pièces d'identité et notre convocation ! Sympa pour ceux qui viennent de passer leurs examens, finalement ça ne les change pas beaucoup. Trois guichets se sont partagés les noms par odre alphabétique : pour nous ça sera le premier. Et la ! Surprise ! On tombe sur la personne avec qui nous avons échangé mails et coup de fil pour la confirmation de réservation. L'ambiance est très bon enfant et une des personnes qui met les bracelets plaisante en criant :
« Attention, de faux bracelets circulent dans la file d'attente ! Soyez vigilants ! »
Pourtant l'instant est solennel :ça y est, on les a !
On continue les échanges de SMS : ils sont sur le périphérique, ça devient bon ! Pour nous c'est direction place Vendôme, à deux pas. Une fois arrivé on guette si d'autres Indotalkiens sont au rendez-vous. Finalement nous sommes les seuls, les autres auront préférés rester dans la file d'attente. On surveille alors le passage des voitures "non parisiennes" ! De leur coté, ils arrivent sur la place, vitre baissé et Indochine à fond ! Chacun sa technique. Sortant du parking ils nous retrouvent sans problèmes (les T-shirts Indo, ça aide et finalement c'est pas trop raccord avec le paysage). C'est la première fois que l'on se rencontre, et c'est un vrai plaisir de pouvoir se parler autrement que par l'intermédiaire d'un forum ou d'une messagerie. L'heure tourne, on décide de se trouver un petit quelque chose à manger, et plein d'espoir on décide d'aller au jardin des Tuileries. Pour finalement revenir à deux pas de l'Olympia dans une petite saladerie. On ne passe pas inaperçu avec nos bracelets orange fluo, et à la caisse on discute du concert à venir avec la patronne. On déjeune tranquillement, en se montrant les photos / vidéos de nos enfants. Retour devant l'Olympia pour que Morino-yû et Indoforever puissent retirer leur place, et faire comme tout le monde : prendre l'enseigne lumineuse en photo.
Et nous voilà en pleine Indo-rencontre improvisée. On parle Indo-bricolage avec Indogreg (très modeste sur ses réalisations). Et ensuite Morino-yû nous présente Elbereth, Indobounne, sa soeur Fabiola, Marion et Isabelle. On parle du journal (comme par hasard !) et des Marylyn.
Cerisette (ou Cerise pour les Indotalkiens) nous rejoint, on parle alors de cette salle mythique. On reconnaît aussi Gl@m, en train de jouer au cartes avec d'autres fans (certains passaient leur BAC de français le matin même ! ). Elle nous présente sa maman, qui selon Gl@m est responsable de son Indomania. Les échanges sont chaleureux et ça fait vraiment plaisir de se rencontrer.
On abandonne tout le monde, le temps pour nous de récupérer notre chambre d'hotel. Un peu plus tard nous rejoignons Indoforever et Morino-yû avec qui nous prenons place dans la file. L'attente n'est plus très longue avant d'entrer. Une fois à l'intérieur, les charmantes armoires à glace du matin nous signalent gentiment qu'il n'y a plus de place dans les gradins, on se dirige donc vers la fosse. On découvre avec surprise une petite salle dont le sol est légèrement incliné, ce qui permet de mieux voir la scène. En fond sonore, des chansons de nos grands-parents, ou arrière grands parents.
20h00 précise : Asyl assure comme prévu la première partie. Certains ont déjà pu les voir sur une tournée d'Indo, mais nous on découvre. Le groupe enchaine les chansons, ainsi que les changements d'instruments (le bassiste au clavier, le guitariste à la basse, puis au clavier, puis à la guitare !)
Vingt minutes de pause "offerte" par l'Olympia, on réfléchit alors par quel titre va commencer le concert.
21h00, les lumières s'éteignent... Quelques notes grondent lentement, toute la salle frissonne. On hurle à chaque fois que l'on reconnaît un Indoboy qui s'installe derrière le voile. Le bruit des pas des soldats allemands résonnent, le public de l'Olympia semble leur donner la cadence en tapant dans les mains ; ça fait bizarre. Le discours d'Hitler se perd dans le bruit des sirènes. Tout s'arrête, la salle retient son souffle l'espace d'une seconde. Le synthé d'
Electrastar... Les paroles qui pouvaient le mieux illustrer ces retrouvailles :
« Je voudrais te revoir... ». Le voile tombe. Tout le monde se déchaine : le public, comme les Indoboys. On retrouve notre Boris qui saute partout ! A l'inverse d'Oli toujours aussi zen sur scène. Nicola casse une corde de sa guitare, sur le premier morceau : ça ne sera pas le seul petit aléa de la soirée...
Suivra
Marylyn, avec l'incontournable chorégraphie de Mr Shoes. Le public "dirige" à la place de Nicola :
« Moi je veux vivre... ». Des titres du nouvel album s'enchainent :
Republika, Little Dolls, Junior Song, et
Playboy, avec une petite inversion de paroles sur cette dernière (volontaire ou pas ?) :
« Moi j'ai du mal avec les Français, surtout les artistes qui habitent en Suisse »On s'en doutait déjà en découvrant l'album : ces titres là explosent en live. On découvre une toile tendue au fond de la scène, avec un énorme Zeppelin dans un ciel étoilé. Nouvelle intro pour
Punker, et la encore le public de l'Olympia se déchaine. Tout le sol vibre au rythme de la chanson. On se calme un peu le temps de chanter
Le lac. Et on frissonne de plaisir en découvrant les premières notes de la chanson suivante : on entre dans
Le manoir... C'est la première fois, pour nous, de vivre ce titre en live, et on savoure chaque seconde. En plein milieu du morceau, Nicola fait signe en direction des coulisses, et quelqu'un se précipite pour lui mettre un pansement au doigt :
« Je me suis ouvert le doigt pour toi l'Olympia ! »Sur
J'ai demandé à la lune, c'est le public qui chante pratiquement seul. Nico nous murmure :
« encore une fois... ». Vient ensuite l'émouvante
Lettre de métal, qui arrache des larmes à plus d'un. Alors que Boris, équipé de lunette d'aviateur, se déchaine sur deux gros tambours, pour finir dans un duo avec Mr Shoes. C'est à celui qui tapera le plus fort !
En chantant à tue-tête
Un ange à ma table, tout le monde guette... Et la belle Suzanne apparaît, accueillie comme il se doit, par un public en délire ; c'est vraiment un très beau duo. L'instant passe trop vite. A peine le temps de dire au revoir à Suzanne, que rugissent déjà les premières notes d'
Alice & June. Là, encore, le bonheur est immense, tout le monde explose littéralement. Elles nous ont tellement marqué, c'est une joie de les retrouver. Nicola reprend sa guitare et entame l'intro de
Popstitute. Nous qui l'avons toujours eu en medley, on apprécie la version intégrale,et on n'en perd pas une miette.
Le groupe inaugure alors, un nouveau medley composé de
You spin me round, Canary Bay, Les Tsars, Des fleurs pour Salinger, Adora et
Mao Boy, avant de s'éclipser pour un premier break.
Les minutes paraissent des heures, et dans la foule certains entonnent un
Joyeux anniversaire...Les lumières se rallument sur Oli, seul à la guitare. Il entame une étonnante et émouvante version de
June, bientôt suivi par la voix douce de Nicola. C'est une version raccourci que nous offre le groupe, ce soir, mais tellement intense. Tout aussi intense que l'incontournable
Trois nuits par semaine, qui comme à son habitude enflamme la foule. Pas le temps de s'en remettre, on enchaine avec
MissParamount et sa célèbre chorégraphie : tout le monde est au point !
Petite pause le temps de préparer le set accoustique. Certains rechantent
Joyeux anniversaire, on sent Nicola mal à l'aise, il tente de changer de sujet, mais aussi ému. Il remercie et nous fait une émouvante déclaration :
« Avant ce concert, j'étais quand même pétrifié de peur. Ca faisait deux ans et demi qu'on avait pas joué. Et plein de nouveaux morceaux, enfin c'était un peu compliqué pour moi. Donc là, à l'Olympia, on fait vraiment des trucs qu'on ne fera pas dans la tournée. C'est vraiment parce que vous avez galéré et tout... »Le public le rassure par une très belle ovation. Il fait chaud, très chaud dans la salle, et il demande à ce qu'un gros ventilateur soit tourné vers le public. Il veillera, pendant toute la soirée, à ce que les personnes tout devant aient de l'eau régulièrement. On apporte le Ukulélé à Boris, et on devine tous qu'ils vont commencer ce set par
Union War. Boris a assuré et ça l'a éclaté ! On s’amuse à les voir prendre autant de plaisir à jouer. A ce propos, au cours du concert, Mr Eliard, tout en discrétion, se permet des petites variantes dans son jeu, ce qui a toujours pour effet d’amuser Boris. Ensuite
Révolution et
Kao Bang. Pour cette dernière, Nicola plaisante :
« C'est la première et la dernière fois qu'on la joue. De toute façon, 80% d'entre vous n'étaient pas nés ! »C'est une magnifique version qu'ils nous offrent là et on a savouré ce moment en chantant à tue-tête. Le set s'achève avec
La colline des roses. On revient dans
La République des Meteors le temps d'un
Bye Bye Valentine, avant de les voir quitter la scène pour la deuxième fois. A plusieurs reprise, dans la soirée, Nicola nous remerciera, son Putain de public, comme il aime le dire. Il précisera même :
« J'ai beaucoup de chance d'avoir un groupe comme ça, mais on a énormément de chance d'avoir un public comme vous ! Merci beaucoup ! »Les notes de l'intro du dernier album retentissent, puis tout s'arrête, et nous partons à la suite de Bob Morane. Un concert d'Indochine ne saurait se passer de
L'aventurier ! Suit
Le Dernier Jour mais sans le mégaphone, comme certains l'esperaient, ce qui n'entame en rien la qualité de l'interpretation : c'est génial ! A la fin de la chanson, Nicola fait monter quelques fans, à la manière d’un
Talulla.
L'air de rien, Nicola nous demande :
« On en refait une ? », ce à quoi le public répond par une ovation, et Boris précise :
« Parce qu'on vous aime tant. »Vous l'avez deviné, il s'agit de la reprise de Elli et Jacno,
Je t'aime tant. Matu nous rejoue le clip plus vrai que l'original, alors que Mr Shoes "discute" avec des fans placés au balcon ; il arrive à mimer la moustache d'Hitler, tout en jouant : un vrai délire ! A la fin de la chanson, le groupe salut longuement, et Nicola nous lance :
« Bonnes vacances, on se voit à la rentrée ! »Les Indoboys quittent la scène et certains spectateurs sortent déjà de la salle. Grosse erreur, car Nicola revient, seul. On lui installe un clavier et il nous prévient :
« Je joue comme un naze. ». Petit problème, il n'y a pas de son. Matu vient à la rescousse et repart tranquillement, genre si vous avez besoin de moi, vous m'appelez. Ovation de la salle. Nicola nous interprete
Tom et Jerry, soudain il s'arrête, un peu perdu et reprend en riant. Ce fut un moment à part, une jolie façon de terminer le concert. Tout simplement.
Les lumières se rallument... Retour à la réalité ? Pas vraiment, on ne revient pas si vite d'un tel voyage en Indochine. Avec Morino-yû et Indoforever, nous prenons notre temps pour quitter la salle. L'air est doux en ce soir de juin. Un dernier regard sur l'Olympia et il est temps de se quitter.
Un grand moment, le plaisir et la joie de se rencontrer, le concert... Cette journée a passé trop vite mais c'était du pur bonheur !
Voilà !MissMarco & Indotab