Un jour en Indochine
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 N°10 - Interview d'un Indoreporter

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AuteurMessage
MissMarco

MissMarco


Messages : 351
Date d'inscription : 22/09/2008
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MessageSujet: N°10 - Interview d'un Indoreporter   N°10 - Interview d'un Indoreporter EmptyMer 2 Déc - 12:53

Nous avions l'idée, depuis quelques temps, d'interviewer des Indoreporters. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à concrétiser ce projet. Mais il y a un peu plus d'un mois nous apprenions que "notre" Gl@m avait été indoreporter pour le concert de Bruxelles 3, le 24 Octobre 2009. Elle s'est donc pretée au jeu des questions / réponses pour l'Indojournal.



Comment as-tu réagi quand tu as su que tu avais été choisi ?
« Alain m’a appelée vers 11h. Quand j’ai vu le numéro inconnu je me suis mise à sourire en disant que ça ne pouvait pas être ça. Et puis j’ai entendu sa voix :

- bonjour Jessica, c’est Alain manager d’Indochine ça va ?
- heuuu oui

J’ai eu un peu de mal à réagir en fait.

- bon bah tu es Indoreporter
- wouaw génial merci beaucoup !

Pendant la moitié de la conversation je suis restée bouche bée, je ne savais pas quoi dire à part "oui" et "merci" ! Pendant le reste de la journée j’avais du mal à y croire, je ne tenais en place et je stressais parce que depuis longtemps je rêvais de voir l’envers du décor d'un concert d’Indochine, comment il se prépare, comment marchent les écrans, le son, qui à quel rôle, etc… »


As-tu eu des réflexions, des remarques de la part des personnes présentes au moment où tu as reçu le coup de fil ?
« Au moment du coup de fil j’étais avec ma mère et ma cousine devant la salle de concert. Comme je suis restée bouche bée pendant la moitié de la conversation et avec un sourire jusqu’aux oreilles, elles ont vite compris. Je crois qu’une autre personne devant nous a aussi compris mais elle a juste souris et est retournée à ses occupations. Ma maman et ma cousine étaient vraiment heureuses pour moi. »


As-tu gardé contact avec l'autre indoreporter ?
« Malheureusement non, nous n’avons pas gardé contact. Je crois que nous étions vraiment très absorbées par ce qui se passait autour de nous et nous n’avons pensé à rien d’autre qu’à profiter à fond du moment présent. Si elle lit le journal je lui passe un petit coucou ! »


N'as-tu pas eu "peur" de voir l'envers du décor (voir les répétitions ne te gâche pas le plaisir du concert le soir) ?
« Alors, pas du tout ! J’en rêvais depuis un bout de temps de voir comment tout cela marchait. Ayant déjà fait deux concerts du Meteor Tour, je connaissais déjà le principe des écrans qui descendent pendant certaines chansons, les vidéos, etc... Pendant les répétitions, nous avons eu la chance de monter sur la scène. De là, tout est différent. On peut voir de près comment le groupe joue, comment chacun est placé, et surtout on voit une énorme salle sous nos pieds, on se rend alors compte que lorsqu’elle est pleine, l’émotion doit être incroyable… Nous avons principalement suivit les répétitions dans la fosse, pour ne pas gêner le groupe et le staff qui fait pleins d’allées et venues de la scène au backstage… Ce soir là ils ont répété Un ange à ma table, Le grand soir, et Nicola a répété seul, avec la Gibson rouge, Un singe en hiver. Cette dernière n’a pas été jouée en concert. J’ai demandé à Alain si le fait qu’ils répètent certains morceaux assure qu’ils les jouent pendant le concert, il m’a répondu que même eux ne le savaient pas et que le groupe aimait souvent improviser.
J’ai également appris que les "grandes tiges" de chaque côté de la scène, dirigées vers le public, sont en fait les micros pour que le groupe entende le publique dans leur oreillette. Par contre je vais en décevoir certain(e)s, quand une seule personne hurle le nom d’un des membres du groupe, il ne l’entend pas. Ils n’entendent que le public qui applaudi ou chante, ou cri ensemble. A bon entendeur…
J’ai appris tellement de chose ce soir là sur le déroulement d’un concert et tout ce qui se passe derrière, que rien n’aurait pu gâcher mon plaisir. »


Pour être allé de l'autre coté de la scène et avoir cotoyé les membres du groupe, pour les avoir observé (et analysé) ; que penses-tu de ceux qui critiquent Indochine et en particulier le chanteur ? Sont-ils vraiment ces gens irrespectueux, froids et pédants que les médias semblent vouloir dire ?
« Je pense que ceux qui critiquent Indochine, ne les ont pas vraiment rencontrés. Je ne sais pas comment est le groupe avec les journalistes, ils ne sont peut-être pas pareil avec eux car ils doivent surement faire preuve de professionnalisme, avec les fans ils peuvent se lâcher, parler de tout et de rien et être "naturels". Il faut dire que les journalistes aiment déformer la réalité et qu’ils se plaisent souvent à dire qu’Indo est un groupe gothique, froid, etc... Personnellement j’ai rarement vu des artistes qui prennent autant de temps pour leurs fans, et qui sont si disponibles. Nicola est quelqu’un de timide. Je l’ai remarqué en étant allé plusieurs fois le rencontrer à la sortie des radios. Je pense que c’est cela qui lui vaut d’être pris pour quelqu’un de froid, hautain. Il n’en est rien, c’est quelqu’un de souriant, gentil, abordable, qui prend son temps quand tu lui demande une photo ou un autographe, qui pose même quelques questions parfois. Il ne faut pas se fier aux apparences…
J’ai rencontré le reste du groupe après le concert, ils se sont tous prêté au jeu des photos et des autographes avec bonne humeur, en plaisantant, en discutant. Ce sont des personnes adorables qui acceptent de prendre le temps de te parler et de te mettre à l’aise. J’ai été un peu intimidée car je suis assez timide de nature, j’ai tout de même réussi à parler un peu avec Matu, c’est quelqu’un de formidable. M. Shoes m’a demandé de photographier sa main, pleine d’ampoules, Oli m’explique comment il s’est fait son œil au beurre noir sur scène, Marco se moque de moi parce qu’il a déjà signé mon billet de concert et que n’ayant pas fait attention je lui ai redemandé une signature, Boris vient s’excuser de ne pas nous avoir trop calculé mais il était grippé et n'était pas bien, alors on comprenait très bien. Est-ce qu’ils ont l’air froids, distants, pédants ainsi ?
Tout le monde fait un boulot incroyable, le staff, les techniciens, ils sont là très tôt le matin et partent très tard le soir. C’est une véritable fourmilière où chacun a un rôle précis, c’est incroyable d’avoir pu voir tout ça. Je tiens à remercier le groupe, le staff, Alain, Casimir qui sont adorables et avec qui on peut discuter de tout, tous ceux qui sont derrière le rideau qu’ils s’occupent du son, des vidéos, de la compta, des énormes camions, enfin vraiment tout le monde. Merci mille fois… »


Comment as-tu connu, découvert Indochine ?
« C’est ma mère qui m’a fait écouter Indo pour la première fois. Elle écoutait souvent les albums et la première chanson qui m’a marqué c’est Kao Bang. Ce rythme, cette énergie, du coup je la chantais tout le temps quand je l’entendais. Puis j’ai entendu Savoure le rouge, et là pareil, j’adorais. Quand est sorti l’album Paradize elle l’a acheté, on l’écoutait souvent et sans m’en rendre compte je connaissais tout par cœur. A l’époque d’Alice & June on a acheté le double album, on continuait d’écouter l’album "en famille", on a également acheté Hanoï qu’on trouvait très beau dans ses arrangements, puis pour son anniversaire j’ai voulu l’emmener à un concert de l’Alice & June Tour. J’ai donc pris des billets pour le 19 mai 2007, dernier concert prévu de la tournée, et on a eu la surprise d’avoir l’orchestre symphonique de Hanoï. J’ai alors compris qu’on ne connait pas vraiment ce qu’est Indo quand on n’est jamais allé à un de leur concert. L’énergie qui s’en dégage et la communion avec le public est tellement incroyable ! J’en suis ressortie des étoiles dans les yeux. Et depuis je ne suis jamais revenue d’Indochine… »


Propos échangés par mail, Novembre 2009


Vous pouvez retrouver le reportage de Gl@m sur le site des Indoreporters, à l'adresse suivante : http://www.indo.fr/ireport/article.php?id_article=180
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