La République des Meteors live

LRDM est un album qui a beaucoup surpris, tant par les thèmes abordés (certains, voire beaucoup, peuvent être moins touchés par le thème de la guerre), que par l'orientation musicale choisie.

Est-ce que la puissance du live accentue la thématique de l'album et les émotions dégagées par les textes ?

Après avoir entendu les morceaux en concert, est-ce que votre opinion sur certaines chansons a changé ?

Question intéressante. Pour ma part, je ne puis comparer (pas encore été voir).

moi je trouve que le live accentue la thématique a cause des effets sonores est des écrans car quand j'ai fait la tournée Alice et June je n'ai pas pleurer je n'ai ressentie que de la joie mais la tourner meteor ma fait pleurer a cause des chansons et des vidéos qui nous emmène dans cette univers de souffrance ou nous nous mettons a la place des combattants et de leurs proches.

mon opinion au niveau des musiques n'a pas changer car j'adore cette album

Pour ma part (je ne pense pas être la seule dans ce cas), j'avais une certaine appréhension du Live par rapport effectivement aux thèmes abordés par La République des Météor. Comme je ressentais une énorme tristesse en écoutant l'album, je me demandais comment allait se passer le concert.

La première image du cavalier m'a passablement perturbée. Déjà parce que en premier lieu, je suis une grande défenseuse des animaux et que de voir ce cheval avec ce masque et ces nuages de gaz autour, ça me fait penser au nombre d'animaux (de chevaux surtout) que la guerre a pu nous prendre. Bon, petite désolation vous allez me dire quand on pense au nombre d'hommes tués et blessés.

Ensuite, en découvrant les indoboys en super forme, Nico qui dégage une telle énergie sur Go Rimbaud Go ou sur Un Ange à ma Table entre autre ça m'a remonté le moral et j'ai mis cette tristesse de côté dans ma tête.

Pour la suite du concert, il y a eu les moments de joie, de bonheur. Je pense par exemple à l'interprétation live du Manoir que j'ai adoré, à celle toute autant fantastique d'Adora ou de June. C'était des moments pleins de rires et de joie.

L'autre côté plus sombre qui m'a fait pleuré lors de de la Lettre de Metal. Les images fortes, je me rappelle surtout de ces croix ou plus tard, du champ de désolation qui tourne sur les écrans, c'était juste avant l'Aventurier, je crois. Et il y a aussi une image qui m'a fortement touchée, c'était celle de ce bébé qui pleure très fortement par contre, je ne me souviens plus dans quelle chanson elle est apparue mais ça prennait au coeur.

Ce qui m'a rassurée et remis sur les rails, c'était la chanson "Le Dernier Jour". J'aime beaucoup, beaucoup cette chanson et j'ai trouvé qu'en live avec les images de fin de guerre, la joie sur le visage des gens sur les écrans, c'était juste fantastique.

Après le concert, je me suis sentie bien, vidée de toute mon énergie mais triste quand même.

Pour résumer, j'ai trouvé le concert magique, plein d'énergie, très bien mis en scène mais il y a eu des moments difficiles, bouleversants contrairement au Paradize tour ou au Alice et June Tour où là, c'était que de la joie. Mais ce n'est pas une mauvaise sensation, bien au contraire, je l'ai pris un peu comme une remise en question de la vie humaine. Comme si nos Indo voulaient nous transmettre une leçon.

Petite note, j'ai lu dernièrement un livre qui se prénome "Le Bois des Abeilles" dont l'auteur est Hortense Dufour. Je l'ai trouvé absolument sublime et en lisant cet ouvrage qui parle de la 1ère guerre mondiale, j'avais l'impression de pouvoir imbriquer des chansons et des images de la République des Météors sur certains passages du livre. Je ne sais pas trop comment l'expliquer mais je conseille ce bouquin qui est absolument magnifique malgré le fait qu'il est très tragique.

Pour ma part, après avoir entendu les chansons sur scène, j'attends avec impatience l'album live car elles sont vraiment faites pour la scène, elles y prennent toute leur ampleur. Les concerts m'ont également fait "aimer" certaines que j'avais "mises de côté". En bref, les concerts m'ont fait redécouvrir La République des Meteors

Le live a renforcé l'émotion sur certaines chansons. J'aimais mais sans plus la chanson "un ange à ma table" et en live, avec ce clip derrière elle a pris une tout autre dimension émotionnelle pour moi. J'ai appris à l'aimer davantage (sans parler du riff d'Oli à la fin qui est superbe).
"Le dernier jour" prends une puissance énorme aussi.
Et le must pour moi est "la lettre de métal" avec tous les portables allumés, les croix qui défilent et Boris avec ses percussions. Un grand moment ou le temps parait suspendu, ou l'on retient son souffle...

"Go Rimbaud go" prend une sacrée puissance en live surtout que c'est en intro.
"Un ange à ma table" était déjà une de mes chansons préférées de l'album, mais avec la projection vidéo derrière, Suzanne qui est presque là, elle prend une toute autre dimension et waoouh j'adore!
Le coup des portables-petites lumières sur "La lettre de métal" donne une impression de recueillement, on se rend compte que l'on est tous unis, toute la salle sur cette chanson.
"L-world"a aussi une bonne puissance, dommage qu'elle soit si peu jouée. C'est pourtant si vibrant quand Boris joue ce maginifique riff de guitare.

certaine chanson sont touchante comme la lettre de métal
pour ma part je suis allé résament au camp de concentration d'auschwitz, sa fait pa le méme éfait.
Mais en live c'est mélangé avec d'anciénnes chansons donc
...
par contre l'intrus était un peu plus comment dire .... hard
de voir se cheval et cette homme avec des masques a gaz ...
et puis on voit apparétre lénine staline enfin bref
c'est ma prof d'histoire qui aurait été contente

Effectivement le jeu visuel du live renforce l'émotion des chansons. Autant sur Little Dolls, Le Lac ("tout le monde saute" -> Eclats d'obus), Le dernier jour, Playboy (une pointe de joyeuse amertume adolescente, pas forcément palpable à l'écoute), Junior Song (j'ai mieux saisi le sens de la chanson, et surtout "[Des] salauds", répété amèrement pas Nicola lors des lives), Un Ange à ma Table (!) et surtout La lettre de métal ! Quelle émotion lors du final. Les percussions de Boris participent également à l'intensité de ce passage. Pour ce qui est des paroles, à part ce détail sur Junior Song, ça ne change pas grand chose. Au contraire et comme dans quasiment toutes les chansons, je trouve que Nicola chante ses paroles "parce qu'il faut les chanter"... En tout cas je ne suis réceptif à aucune émotion particulière supplémentaire en live de ce côté là.

J'ai été EBLOUIE par les deux lives auxquels j'ai assisté (Genève 28.11.09 et 10.04.10).

J'adore le visuel et sa puissance (je pense notamment à l'oiseau qui traverse les trois écrans et les bombes). De plus, j'ai eu la chanson d'avoir un duo Nicola Sirkis-Suzanne Combo, en vrai. Cela a donné de la force à une chanson qui me plaisait mais sans plus. Depuis, je suis sous le charme.

Cet album n'a pas été pour moi un grand coup de foudre, même si j'ai apprécié l'écouter. Mais je n'ai dû l'écouter que quatre fois en une année, avant de voir le groupe sur scène.

Pour moi, Indochine est davantage un groupe de scène, c'est là qu'il puise sa force et partage ses émotions.

Le live donne une nouvelle dimension à l'album. On se sent plongé à l'intérieur de l'histoire, des histoires racontées par l'album.

D'abord, il y a le décor, avec toutes ces sirènes d'alarme. On ne les remarque pas forcément tout de suite, mais une fois que c'est fait, on a limite l'impression qu'elles sont partout!

Ensuite, un des moments les plus marquants, c'est l'intro. Elle m'a prise aux tripes. De voir ce cheval surgir de la fumée, c'est magnifique. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, peut-être parce que je monte à cheval depuis très longtemps, et que les deux dernières guerres mondiales sont des sujets qui me passionnent, mais ce soldat qui apparaissait et disparaissait derrière un écran de fumée, il m'a transmis une des émotions les plus fortes du concert. Il m'a dit: "Ca y est maintenant, on y est. Tout peut commencer."

L'autre moment marquant, c'est lors de la "pause", lorsque sur les cinq écrans défilent des images de terre dévastée, de maisons détruites et d'avions qui passent en rase-motte. Une façon de dire "Voilà, c'est ça la guerre. C'est pas quelque chose d'héroïque dont on ressort grandi. La guerre c'est juste ça: ce rien du tout, ce no man's land, à la place de tout, à la place de la vie." Et par-dessus ce constat désolant et poignant de tristesse, mais aussi de frisson de peur avec les avions, les explosions, il y a ce bébé qui pleure. Et je n'arrive pas à savoir s'il pleure parce qu'il est en vie, ou au contraire, parce qu'il est en train de mourir. Je préfère croire à la première proposition.

Le reste du concert, c'est du Indo je dirais presque habituel, mais avec toujours cette touche d'émotion en plus sur les chansons de LRDM. Le lac, La lettre de métal et Un ange à ma table sont tout simplement puissantes en live.