(N°2) Divers

On attend vos créations et autres trouvailles diverses en rapport avec indo mais qui ne rentrent pas dans l'une des rubriques déjà existantes!

Moi j'ai quelques idées de textes qui me tiennent à coeur, ou de discussions passionantes... Je mets les titres ici, et si intéressés, je publie les textes (déjà proposés sur l'indotalk pour certains-!)


-Les parallèles entre le livre "Les aventures d'Alice au pays des merveilles" et l'album "Alice et June": points communs, reprises, idées communes etc..

-Discussion sur l'Indotalk sur le sujet: "des filles pour caractériser le mal-être adolescent?" on peut reconduire cette discussion ici... je ne l'ai pas mise dans le débat, car il ne s'agit pas d'argumenter de dire oui je suis d'accord ou non je ne suis pas d'accord, mais d'exprimer sa vision à propos d'un sujet

-Question: "souffrez-vous d'aimer indochine?" question posée sur l'indotalk, discussion peut etre reprise et continuée ici

- Alice and June: un album pessimiste


J'ai écrit un texte sur tous ces sujets. Je peux sois poster mes textes tels quel, soit les poster et après faire démarrer une discussion....

Perso,j'avais trouvé très intéressant le parallèle entre "Les aventures d'Alice au pays des merveilles" et l'album "Alice et June" On peut se garder les autres pour de prochains numéros! (.... autant se garder quelques munitions en cas de coup dur ! )

D'accord... alors je mettrai ce texte pour le prochain numéro, je ne le publie pas ici pour conserver quelques "surprises"

j'ai commandé le livre de Nicola Sirkis "les mauvaises nouvelles" je me propose un petit compte rendu dés que je l'aurai fini et digéré (je pense que comme pour les textes il va falloir le relire pour le comprendre en totalité


biz a tous
lau



ps pardon je m'etais trompée de topic

Avec plaisir!!! Nous préparons aussi un sujet sur le roman-vrai d'Indochine, un livre très controversé!

vu qu'on est le 10 septembre je pense pouvoir preparer quelque chose pour debut octobre ( le temps de lire relire et enfin comprendre ) ca vous permettra de me dire ce que vous en pensez en octobre et si besoin retravailler le texte pour que ca soit "sortable " pour l'edition de novembre
dites moi si le delais vous convient

love and sweet days à tous

lau

Tous les délais nous conviennent!! Tu fais ce texte quand tu peux...!!

J'avais aussi écrit une analyse/description de ce recueil... si ça vous intéresse.

Toujours intéressé,n'hésites pas !!!

D'accord... je te l'envoie?

Unita a écrit:

D'accord... je te l'envoie?

Tu peux le poster directement ici ou me l'envoyer,comme tu veux !

Bon... je t'envoie le lien par Mp parce que ça bugue -_-'

Ok,reçu!

Voici donc "l'analyse description" d'Unita à propos de "les mauvaises nouvelles":

"J’ai enfin eu le temps de finir ce recueil de nouvelles, donc je vais pouvoir en donner une meilleure appréciation… au propre comme au figuré, d’ailleurs car j’ai décidé de mettre des notes sur 10, 10 étant la meilleure, évidemment.


ATTENTION DETAILS DE L’HISTOIRE REVELES


La chambre n°9
Coup de foudre immédiat, lue et relue… La relation décrite est attendrissante même si contraire à la morale, incestueuse. A une époque où l’amour et le sexe sont choses communes et bestiales pour la société, cette nouvelle est remplie de sensualité et de douceur. Deux jeunes enfants qui se découvrent… qui apprennent à connaître le corps de l’autre. Personnellement, j’ai trouvé ça très beau. Cette histoire ne parvient pas à me choquer et je ne m’en lasse pas.
10/10


China Daily
Modérément drôle… je l’ai trouvé assez futile et inutile… on dirait qu’elle n’a pas sa place au sein du livre. La fin reste assez surprenante.
6/10


Peep show
Début dérangeant, provocateur, on ne peut pas s’empêcher de sourire lorsque ces ébats sont effectués par des… puces.
7/10


Justine (à l’heure dite)
Deuxième coup de cœur. Touchant et sensuel à la fois, drôle et effrayant en même temps. On ne peut pas s’empêcher d’éprouver de la compassion pour la fillette dont la détresse et la solitude sont tellement présentes… mais en même temps, cet « amour » que ressent cet homme effraie. Pourtant, il est attachant et c’est le seul adulte qui s’est intéressé à elle et qui s’inquiète de son sort… ce qui m’a rappelé un autre ouvrage que j’avais lu et dont je parle ici : . Comme Willy envers Samir, cet homme éprouve un amour contraire à la morale pour Justine… et pourtant, tout est fait en douceur, en délicatesse, on s’attendrit forcément. Cet homme m’a bouleversée… et je n’aurais pas de mots pour l’exprimer. Quelle identité lui donner ? Un inconnu choisi au hasard dans l’annuaire ? Le père de Justine ? (certains éléments sont cohérents avec cette hypothèse : la quarantaine, toxicomane… par contre certaines situations montrent que ce n’est sans doute pas le cas : il n’a pas d’alliance, il vit dans un appartement et pas à l’hôpital, il ne sait pas à quoi Justine peut ressembler)
10/10


Viêt-Nam Glam
Petit clin d’œil aux Rolling Stones qui m’a fait sourire : « Keith, le chanteur du groupe à la mode du moment (…) au début des années 70 ». Récit assez captivant, on est dans l’esprit du personnage, on comprend et on assiste aux conséquences de sa folie, de son état psychologique profondément délabré. La folie et tout se qui s’y rapporte m’a toujours fascinée donc je ne peux que m’intéresser à cette nouvelle.
8/10


L’ascenseur sans retour
La fin est assez bonne mais sinon, je n’ai pas trouvé ça très bien.
6/10


Chet Baker
Le côté gore est sympa, on voit bien comment un orateur talentueux parvient à convaincre des dizaines de personnes que leur mort est l’unique action à accomplir. Passionnée par le milieu sectaire, j’ai adoré.
9/10


Suicidal tendencies
Beaucoup de fans m’en avaient parlé, j’avais donc mis un gros potentiel dans cette nouvelle et avais hâte de m’y plonger. J’ai pourtant été déçue par la façon dont Nicola Sirkis l’a racontée. Originale, certes, mais qui manque de sensibilité, de finesse… il manque quelque chose mais je ne saurai pas vraiment dire de quoi il s’agit… Sa façon de traiter les clichés liés au mal-être est intéressante, cela dit. Il est vrai que nombreux éléments cités sont souvent rapportés par les médias lorsqu’un drame (massacre dans un lycée aux USA, suicide, etc) est relaté dans les journaux : fan de Marilyn Manson, veut une fin gore pour qu’elle reste gravée dans les mémoires, un grand contraste entre ce qu’il dégage et ce qu’il ressent au fond de lui (« il y aura toujours deux images en eux : celle d’un jeune mec de dix-sept ans, mignon et intelligente (il paraît), et celle de son corps par terre, la tête éclatée en dix mille morceaux dans sa chambre »), la culpabilité de vivre sans le vouloir alors que d’autres meurent, l’idée que la mort est partout, même en amour, l’ennui ou le spleen (Baudelaire… :cœur:) (« il n’y a plus rien qui m’intéresse »), assure qu’il va mettre fin à ses jours et reporte sans arrête la date fatidique.
7/10


Le président total killer
On voit ici la dérive de la téléréalité, des gens prêts à regarder n’importe quoi, toujours plus voyeurs. Il leur en faut toujours plus pour combler leur ennui, leur envie de nouveauté et d’extraordinaire. (« viols interactifs ») Le lecteur s’aperçoit aussi de la passivité du téléspectateur, ce qui ferait se retourner dans sa tombe Bertolt Brecht… L’ironie de la situation est géniale (« putain que c’est beau la vie » alors que le personnage est en train de mourir). On voit bien aussi la folie meurtrière et ce qu’elle peut engendrer… captivant.
8/10


Touch gang
Le lecteur assiste aux jeux pervers d’un garçon et sa folie à l’âge adulte… ce qui me rappelle mes merveilleux cours de philo et ce cher Sigmund Freud : ce que l’on vit dans la petite enfance est déterminant. Un traumatisme et vlan, on reste fixé à un stade sans jamais pouvoir s’en sortir.
8/10


Le train
Fin étonnante qui me rappelle le film « Les autres » avec Nicole Kidman, qui avait beaucoup marqué mon enfance.
9/10


Psychedelic furs
Trois « monstres de foire » qui s’unissent, à la vie, à la mort. Ils attendrissent le lecteur avec leur innocence, on compatit pour eux.
10/10


Je n’embrasse pas
Les ambiguïtés pullulent dans cette nouvelle et j’aime beaucoup ça : « lui seul peut me montrer l’ailleurs, et m’éloigner d’ici ». Qu’est-ce arrivé au garçon ? « il m’a assuré que très bientôt, je n’en croirais pas mes yeux ». Qu’avait-il en tête, ce « il » ? S’en servir comme objet sexuel puis le passer par-dessus bord… ?
10/10


Voilà… donc dans la grande majorité des cas, j’ai beaucoup apprécié ce recueil et c’était intéressant de voir que beaucoup de thèmes et de prénoms aimés par Sirkis ressortaient aussi là-dedans.
- Le mal-être
Justine (à l’heure dite)
Psychedelic furs
Suicidal tendencies


- L’angoisse
L’ascenseur sans retour
Le train


- Le suicide
La chambre n°9
Chet Baker
Suicidal tendencies


- Le sexe, de manière provocatrice ou non
La chambre n°9
Peep show
Touch gang
Je n’embrasse pas
Psychedelic furs
Le président total killer


- La violence et la vulgarité du monde extérieur
La chambre n°9
Justine (à l’heure dite)
Viêt-Nam Glam
Suicidal tendencies
Le président total killer
Je n’embrasse pas


- La mort comme union ultime
La chambre n°9
Chet Baker
Le train
Psychedelic furs
Je n’embrasse pas


Les prénoms :
- Alice
La chambre n°9


- Juliette
China Daily
Peep show


- Justine
Justine (à l’heure dite)


- Mao
Psychedelic furs


Un petit commentaire sur l’ouvrage lui-même, maintenant et sur le style de Monsieur Sirkis… c’est vrai qu’on a l’impression de lire des remix des Indosongs, d’une certaine manière. Le style y est le même, les thèmes, les prénoms, la façon de voir le genre humain, la société, le pouvoir… tout ça y est très cohérent...Mais j’aurais peut-être apprécié un peu de changement au niveau du narrateur. La plupart du temps un « il », comme si l’auteur essayait de se détacher de ce qu’il disait."

Unita a écrit:

Mmh... plus doué que moi en informatique la honte... merci

De rien (.... suis pas vraiment doué non plus mais bon je me soigne )

Je vois que les "mauvaises nouvelles" est un sujet qui permettra de nombreuses analyses et commentaires.. Il faudrait trouver un moyen de "canalyser" tout cela.
Plusieurs solutions:

-dans chaque numéro, on peut analyser et comenter une nouvelle
-on fait, dans un numéro, tout un article sur ce livre!

La deuxième soluce c'est pas mal

Pour faire les choses simplement, moi j'étais plutôt pour la première