(n4) divers - article sur créativité

Comme je l’ai exprimé dans l’éditorial de ce numéro, c’est la créativité du public que je désire mettre en avant dans cet article.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je tiens à mettre en avant cette créativité. Les réponses seront multiples et variées, certaines déjà évoquées, mais il y a en a une que je désire exprimer encore plus clairement.

Quand je dois décrire qui nous sommes, nous, le public, j’hésite sur le bon mot à prononcer… à chaque utilisation de « fans » je ne suis pas pleinement satisfaite. Car, qu’on le veuille ou non, une certaine connotation négative se cache derrière ce qualificatif, encore plus quand on parle d’un groupe de musique. Des « fans » : public buvant les paroles de leurs idoles, les idolâtrant à l’extrême, adhérant à toutes leurs idées ? Nous savons que tel n’est pas le cas pour bon nombre d’entre nous, la preuve avec le débat présenté dans ce même journal (voir page …..) , mais c’est malgré tout l’image qui se dégage bien souvent. Vous devez sûrement vous demander en quoi cette réalité entre en relation avec la créativité du public? Selon moi, cette créativité propose une réflexion bien différente.

Nous sommes un public touché, ému par des paroles, des textes, séduit par des mélodies, un public en qui des émotions et des sensations transmises par le groupe trouvent un écho. Nous sommes des personnes bien distinctes, chacune avec notre personnalité et nos goûts, mais rassemblées par une musique qui nous parle et qui saura nous unir. L’univers d’Indochine nous évoque tant d’images et d’émotions, qu’il nous pousse à créer à notre tour, à nous exprimer, à montrer et à partager. Voilà en quoi le terme de « fan » est réducteur. Il omet totalement la dimension créatrice d’un admirateur. Non, ne sommes pas que des fans à rester bouche bée devant ce que propose le groupe. Non, être fan pour moi ce n’est pas cela. Etre fan, c’est apprécier, se sentir touché, ému, mais c’est tout autant reconnaître ces émotions, se les approprier, pour pouvoir créer à notre tour. Cette créativité est le reflet de l’écho de l’univers indochinois en nous, en tant qu’individu, avec nos propres idées et façon de les exprimer, ce qui fera toute la beauté et la diversité de ces créations.

Si je désire aborder ce thème, c’est que de nombreux projets sont nés récemment. Parlons tout d’abord du récent ouvrage « Passion pour l’art d’Indochine ». Ce livre est un ouvrage proposant des textes écrits par différents fans, terme que j’ose désormais utiliser. Des histoires, des fictions. Sa fondatrice, Nadine_Crow, une habituée de l’Indojournal, nous présente ce projet : « Si vous n’avez pas encore entendu
parler de cet ouvrage vous ne pourrez plus l’ignorer ; douze auteurs non
signées en maisons d’édition de toutes générations indochinoises confondues et
une dessinatrice se sont réunies bénévolement pour écrire ce livre. La règle du
jeu était simple ; s’inspirer d’une citation, d’une chanson ou adopter un
point de vue : fan, membre du groupe, voire un objet… autant vous dire que
le résultat obtenu est jugé original et le mélange des genres est garanti.

Nouvelle noire, journal intime, elfique, fantastique… il y en aura pour tous les goûts ou presque. Acclamé par un bon nombre de fans dès sa sortie, il vous promet d’agréables moments de
lecture en perspective.

N’étant distribué par aucunemaison d’édition, cet ouvrage est un autoproduit.

Il est disponible depuis le 30 Octobre, uniquement sur Internet à cette adresse :
http://www.lulu.com/content/1272103

Avec la participation de l'association Sauver le Darfour dont 1 euro symbolique est versé lors de chaque vente et sera retiré en temps voulu.
photo couverture

J’ai pris connaissance de la sortie d’un autre ouvrage composé par Guillaume M. Cet ouvrage est une succession de nouvelles, s’articulant autour de diverses définitions et description de la passion. L’une de ces nouvelles traite de son aventure indochinoise, symbole d’une passion. Il y relate avec brio le dernier concert du groupe dans le temple de Bercy. Mais ce n’est pas à mon sens le témoignage propre du concert qui est le plus poignant, mais la sublime métaphore qu’il y développe en parlant du « village indochinois » établi devant la salle, et de la foule de fans venus acclamer ensemble Indochine ce soir-là. Une nouvelle innovante, on y découvre un autre style d’expression, des idées surprenantes, des mots qui parlent, des images fortes grâce à cette métaphore qui permet une autre approche du phénomène du groupe. Ce texte, sort de la norme, il se différencie de ceux qu’on peut généralement lire. Il est difficile de le comparer à « Passion pour l’art d’Indochine » car c’est cette fois une histoire bien réelle, et surtout parce que la nouvelle en question s’insère dans une suite d’histoires qui ne sont pas en relation avec Indochine, mais que je ne peux que vous conseiller de lire. Pour plus d’informations concernant cet ouvrage ou sur la manière de vous le procurer, rendez-vous sur le myspace de Guillaume : http://www.myspace.com/_daycay_

Photos couverture

De la créativité ? Oui, je pense que ces deux ouvrages en sont un bel exemple. Mais nous pourrions parler d’autres projets, moins artistiques mais tout aussi importants dans une communauté. Notamment celui de Batistian, de l’Indoforum, qui récolte depuis le début de la tournée les photos et vidéos de fans de toutes les dates et qui a monté un « DVD des fans ». Ce projet est exceptionnel du point de vue de son ampleur, de son audace et du résultat à venir ! Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le sujet en question sur l’Indoforum.

Je pense que le tout récent site web de Mat, dont nous parlons à la page.. peut également être considéré comme une création. Il a choisi un autre mode d’expression, mais le résultat est tout aussi saisissant.

Et je n’ai pas l’occasion de parler de toutes les autres créations qui naissent sur tous les forums ou autres qui naissent dans toutes les âmes indochinoises, mais je ne cesse de m’émerveiller devant leur qualité !

Darwin

Ma version corrigée:
Comme je l’ai exprimé dans l’éditorial de ce numéro, c’est la créativité du public que je désire mettre en avant dans cet article.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je tiens à mettre en avant cette créativité. Les réponses seront multiples et variées, certaines déjà évoquées, mais il y en a une que je désire exprimer encore plus clairement.
Quand je dois décrire qui nous sommes, nous, le public, j’hésite sur le bon mot à prononcer… à chaque utilisation de « fans » je ne suis pas pleinement satisfaite. Car, qu’on le veuille ou non, une certaine connotation négative se cache derrière ce qualificatif, encore plus quand on parle d’un groupe de musique. Des « fans » : public buvant les paroles de leurs idoles, les idolâtrant à l’extrême, adhérant à toutes leurs idées ? Nous savons que tel n’est pas le cas pour bon nombre d’entre nous, la preuve avec le débat présenté dans ce même journal (voir page …..) , mais c’est malgré tout l’image qui se dégage bien souvent. Vous devez sûrement vous demander en quoi cette réalité entre en relation avec la créativité du public? Selon moi, cette créativité propose une réflexion bien différente.

Nous sommes un public touché, ému par des paroles, des textes, séduit par des mélodies, un public en qui des émotions et des sensations transmises par le groupe trouvent un écho. Nous sommes des personnes bien distinctes, chacune avec notre personnalité et nos goûts, mais rassemblées par une musique qui nous parle et qui saura nous unir. L’univers d’Indochine nous évoque tant d’images et d’émotions, qu’il nous pousse à créer à notre tour, à nous exprimer, à montrer et à partager. Voilà en quoi le terme de « fan » est réducteur. Il omet totalement la dimension créatrice d’un admirateur. Non, ne sommes pas que des fans à rester bouche bée devant ce que propose le groupe. Non, être fan pour moi ce n’est pas cela. Être fan, c’est apprécier, se sentir touché, ému, mais c’est tout autant reconnaître ces émotions, se les approprier, pour pouvoir créer à notre tour. Cette créativité est le reflet de l’écho de l’univers indochinois en nous, en tant qu’individu, avec nos propres idées et façons de les exprimer, ce qui fera toute la beauté et la diversité de ces créations.

Si je désire aborder ce thème, c’est que de nombreux projets sont nés récemment. Parlons tout d’abord du récent ouvrage « Passion pour l’art d’Indochine ». Ce livre est un ouvrage proposant des textes écrits par différents fans, terme que j’ose désormais utiliser. Des histoires, des fictions. Sa fondatrice, Nadine_Crow, une habituée de l’Indojournal, nous présente ce projet : « Si vous n’avez pas encore entendu
parler de cet ouvrage vous ne pourrez plus l’ignorer ; douze auteurs non
signés en maisons d’édition de toutes générations indochinoises confondues et
une dessinatrice se sont réunis bénévolement pour écrire ce livre. La règle du
jeu était simple ; s’inspirer d’une citation, d’une chanson ou adopter un
point de vue : fan, membre du groupe, voire un objet… autant vous dire que
le résultat obtenu est jugé original et le mélange des genres est garanti.

Nouvelle noire, journal intime, elfique, fantastique… il y en aura pour tous les goûts ou presque. Acclamé par un bon nombre de fans à sa sortie, il vous promet d’agréables moments de lecture en perspective.

N’étant distribué par aucune maison d’édition, cet ouvrage est un autoproduit.

Il est disponible depuis le 30 octobre, uniquement sur Internet à cette adresse :
http://www.lulu.com/content/1272103

Avec la participation de l'association Sauver le Darfour dont 1 euro symbolique est versé lors de chaque vente et sera retiré en temps voulu.[/font">
photo couverture

J’ai pris connaissance de la sortie d’un autre ouvrage composé par Guillaume M. Cet ouvrage est une succession de nouvelles, s’articulant autour de diverses définitions et description de la passion. L’une de ces nouvelles traite de son aventure indochinoise, symbole d’une passion. Il y relate avec brio le dernier concert du groupe dans le temple de Bercy. Mais ce n’est pas à mon sens le témoignage propre du concert qui est le plus poignant, mais la sublime métaphore qu’il y développe en parlant du «village indochinois» établi devant la salle, et de la foule de fans venus acclamer ensemble Indochine ce soir-là. Une nouvelle innovante, on y découvre un autre style d’expression, des idées surprenantes, des mots qui parlent, des images fortes grâce à cette métaphore qui permet une autre approche du phénomène du groupe. Ce texte sort de la norme, il se différencie de ceux qu’on peut généralement lire. Il est difficile de le comparer à «Passion pour l’art d’Indochine» car c’est cette fois une histoire bien réelle, et surtout parce que la nouvelle en question s’insère dans une suite d’histoires qui ne sont pas en relation avec Indochine, mais que je ne peux que vous conseiller de lire. Pour plus d’informations concernant cet ouvrage ou sur la manière de vous le procurer, rendez-vous sur le MySpace de Guillaume : http://www.myspace.com/_daycay_

Photos couverture

De la créativité ? Oui, je pense que ces deux ouvrages en sont un bel exemple. Mais nous pourrions parler d’autres projets, moins artistiques mais tout aussi importants dans une communauté. Notamment celui de Batistian, de l’Indoforum, qui récolte depuis le début de la tournée les photos et vidéos de fans de toutes les dates et qui a monté un « DVD des fans ». Ce projet est exceptionnel du point de vue de son ampleur, de son audace et du résultat à venir ! Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le sujet en question sur l’Indoforum.

Je pense que le tout récent site web de Mat, dont nous parlons à la page.. peut également être considéré comme une création. Il a choisi un autre mode d’expression, mais le résultat est tout aussi saisissant.

Et je n’ai pas l’occasion de parler de toutes les autres créations qui naissent sur tous les forums ou autres qui naissent dans toutes les âmes indochinoises, mais je ne cesse de m’émerveiller devant leur qualité !

Darwin

Très peu de fautes - forcément, c'est Darwin qui l'a écrit Wink

- mais je me suis permise de supprimer deux fois des espaces avant des guillemets pour les empêcher de passer à la ligne sans les termes qui sont censés les accompagner. Sinon, la répétition à une phrase d'intervalle de "mettre en avant" n'est pas très heureuse mais ce n'est que mon humble avis.

'alà.

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