n5 interview

-Bonjour! Tout d'abord, j'aimerais savoir ce que recouvre exactement votre métier « ingénieur du son retour », ce mot est bien mystérieux pour nous autre, le public!

Alors oui j'imagine que c'est un mystère, je vais essayer de simplifier les choses. Pour commencer, il y a deux ingénieurs du son sur une tournée, celui qui est dans la salle et qui a pour mission de mixer l'artiste pour vos oreilles. Puis il y a celui qui s'occupe des musiciens et du chanteur ou chanteuse, celui que vous ne voyez pas ! Sa mission est de veiller à ce que chaque musicien et artiste s’entendent. Chaque personnes sur scène a son propre mixe et ses propres exigences. Pour prendre un exemple (Indochine), Nicola a un mixe complet dans ses oreilles, j'essaie de me rapprocher le plus possible de l’album, son mixe est très précis, il a besoin d'un très grand confort et surtout de ressentir la même chose que son public. Pour les musiciens, c'est pratiquement la même chose, avec des exigences différentes

-Comment êtes-vous entré en contact avec le groupe Indochine ?

Cela s'est passé juste avant la tournée " Paradize Tour ", c'est Bruno Viricel qui assurait le son façade à l'époque qui m'avait contacté et mis en relation avec l'artiste et sa production

-Comment décririez-vous la relation entre le groupe et toute l'équipe technique ?

C'est une relation très saine, une bonne entente se passe entre le groupe et son équipe, et c'est très important

- Vous aviez déjà travaillé avec le groupe sur la tournée de Paradize, et vous avez continué avec l'Alice and June Tour. Y a-t-il eu des changements en rapport avec le son (matériel, adaptation, autre sonorité…) ?

Oui il y a eu des changements, notamment au niveau du numérique. La demande de Nicola était encore plus pointue sur cette tournée, nous avons introduit les consoles numérique sur cette tournée. Chaque titre joué demandait des changements diverses et pour cela le numérique était nécessaire !

-Parlons désormais de l'Alice and June Tour. Une date vous a-t-elle particulièrement marquée, soit par des problèmes rencontrés durant le spectacle, ou la sonorisation difficile d'une salle ?

Chaque endroit est particulier à gérer, notamment par sa capacité, sa matière etc... Aucun endroit ne ressemble à l'autre, donc nous avons besoin de corriger à chaque fois

-Pour votre travail, y'a-t-il une grosse différence entre un festival en plein air ou un concert dans une salle de spectacle?


Oui, il y a une différence. Pour une date de tournée, nous imposons nos repères, nos décors, nos positions etc... , en festival, il faut prendre en compte les autres artistes qui vont intervenir sur la même scène, il faut s'avoir s'adapter, mais rester sur l'image de notre spectacle. Quoi qu'il en soit, nous venons avec nos régies complètes

-Durant le spectacle, quels sont pour vous les moments les plus délicats ?

Tous

-Penchons-nous un peu sur l'inévitable périple à Hanoï : quel défi cela a-t-il représenté pour vous au niveau du son ? Etait-ce une nouveauté pour vous que de travailler avec un orchestre ?

Pour ma part non, j'ai déjà eu l'expérience. En tous cas celle-ci était incroyable, et c'était un beau projet ! Pour ce qui est du son de scène, je suis venu avec toute la régie d'Indochine


-Et au final, quel bilan tirez-vous de ce concert du 6.6.6 ?

Un projet brillant, culotté t réussi

-J'ai appris que vous aviez travaillé notamment avec Pascal Obispo, Steve Estatof, Saez et Jeans-Louis Aubert. Notez-vous des différences entre le travail avec de tels artistes et Indochine, ont-il des exigences particulières, une manière de travailler, un son spécifique, des attentes différentes… ?

Oui, ils ont tous une personnalité différente avec des caractères différents, des exigences différentes. J'impose ma couleur et mon travail en harmonie avec l'artiste !

-Serez-vous de la partie pour la future tournée ?

Je ne sais pas, je penses que oui, sur la tournée " Alice & June " Nicola m'a imposé, s’il renouvelle sa demande pour la prochaine, il est probable que j'accepte. Cela reste quand même un plaisir à mixer, de nouveaux sons sont arrivés sur chaque nouvelle tournée. Je suis curieux de la prochaine !

-Pour vous qui voyez le groupe d'un autre point de vue, que représente Indochine ?

Il est " LE " groupe rock français à remplir autant de grandes salles

-Et une dernière question : comment le public d'Indochine vous apparaît-il ?
Fidèle, surexcité et généreux

Ok je corrige ça demain. A vue de nez y'a pas grand-chose à modifier

-Bonjour! Tout d'abord, j'aimerais savoir ce que recouvre exactement votre métier « ingénieur du son retour », ce mot est
bien mystérieux pour nous autres, le public!

Alors oui j'imagine que c'est un mystère, je vais essayer de simplifier les choses. Pour commencer, il y a deux ingénieurs
du son sur une tournée, celui qui est dans la salle et qui a pour mission de mixer l'artiste pour vos oreilles. Puis il y
a celui qui s'occupe des musiciens et du chanteur ou chanteuse, celui que vous ne voyez pas ! Sa mission est de veiller à
ce que chaque musicien et artiste s’entendent. Chaque personnes sur scène a son propre mixe et ses propres exigences. Pour
prendre un exemple (Indochine), Nicola a un mixe complet dans ses oreilles, j'essaie de me rapprocher le plus possible de
l’album, son mixe est très précis, il a besoin d'un très grand confort et surtout de ressentir la même chose que son public.
Pour les musiciens, c'est pratiquement la même chose, avec des exigences différentes.

-Comment êtes-vous entré en contact avec le groupe Indochine ?

Cela s'est passé juste avant la tournée " Paradize Tour ", c'est Bruno Viricel qui assurait le son façade à l'époque qui
m'avait contacté et mis en relation avec l'artiste et sa production.

-Comment décririez-vous la relation entre le groupe et toute l'équipe technique ?

C'est une relation très saine, une bonne entente se passe entre le groupe et son équipe, et c'est très important.

- Vous aviez déjà travaillé avec le groupe sur la tournée de Paradize, et vous avez continué avec l'Alice and June Tour.
Y a-t-il eu des changements en rapport avec le son (matériel, adaptation, autre sonorité…) ?

Oui il y a eu des changements, notamment au niveau du numérique. La demande de Nicola était encore plus pointue sur cette
tournée, nous avons introduit les consoles numériques sur cette tournée. Chaque titre joué demandait des changements divers
et pour cela le numérique était nécessaire !

-Parlons désormais de l'Alice and June Tour. Une date vous a-t-elle particulièrement marquée, soit par des problèmes
rencontrés durant le spectacle, ou la sonorisation difficile d'une salle ?

Chaque endroit est particulier à gérer, notamment par sa capacité, sa matière etc... Aucun endroit ne ressemble à l'autre,
donc nous avons besoin de corriger à chaque fois.

-Pour votre travail, y'a-t-il une grosse différence entre un festival en plein air ou un concert dans une salle de
spectacle ?


Oui, il y a une différence. Pour une date de tournée, nous imposons nos repères, nos décors, nos positions etc... , en
festival, il faut prendre en compte les autres artistes qui vont intervenir sur la même scène, il faut s'avoir s'adapter,
mais rester sur l'image de notre spectacle. Quoi qu'il en soit, nous venons avec nos régies complètes.

-Durant le spectacle, quels sont pour vous les moments les plus délicats ?

Tous.

-Penchons-nous un peu sur l'inévitable périple à Hanoï : quel défi cela a-t-il représenté pour vous au niveau du son ? Etait-ce
une nouveauté pour vous que de travailler avec un orchestre ?

Pour ma part non, j'ai déjà eu l'expérience. En tous cas celle-ci était incroyable, et c'était un beau projet ! Pour ce qui
est du son de scène, je suis venu avec toute la régie d'Indochine.


-Et au final, quel bilan tirez-vous de ce concert du 6.6.6 ?

Un projet brillant, culotté et réussi.


-J'ai appris que vous aviez travaillé notamment avec Pascal Obispo, Steve Estatof, Saez et Jeans-Louis Aubert. Notez-vous des
différences entre le travail avec de tels artistes et Indochine, ont-il des exigences particulières, une manière de travailler,
un son spécifique, des attentes différentes… ?

Oui, ils ont tous une personnalité différente avec des caractères différents, des exigences différentes. J'impose ma couleur et mon
travail en harmonie avec l'artiste !

-Serez-vous de la partie pour la future tournée ?

Je ne sais pas, je pense que oui, sur la tournée " Alice & June " Nicola m'a imposé, s’il renouvelle sa demande pour la prochaine, il
est probable que j'accepte. Cela reste quand même un plaisir à mixer, de nouveaux sons sont arrivés sur chaque nouvelle tournée. Je suis
curieux de la prochaine !


-Pour vous qui voyez le groupe d'un autre point de vue, que représente Indochine ?


Il est " LE " groupe rock français à remplir autant de grandes salles.


-Et une dernière question : comment le public d'Indochine vous apparaît-il ?


Fidèle, surexcité et généreux.


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Voilà à part le "s" du début et les points en fin de phrase, rien à redire:)