Je sais que je ne suis pas une lectrice mais également une des responsables mais l'envie de remerciements a été la plus forte...
Numéro, après numéro, les commentaires n'ont pas réellement décollés; certains en attendaient peut-être un peu trop, de ces futures réactions. Quant moi, je me dis que "qui ne dit mot consent" et que, généralement, ce sont les détracteurs qui sont les premiers à lever la main.
Pour ma part, je me souviendrais toujours de ma surprise et de mon sourire en recevant ce message, via MySpace de Krystel, au sujet de l'article
Indochine, un groupe gothique? qui avait été publié dans un numéro précédent. J'en avais fait part à l'équipe du journal qui avait ensuite décidé de le publier, toute aussi touchée que je l'avais été.
Mois après mois, cet e-mail m'est resté dans la tête mais je l'avais mis de côté. Ensuite, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai fait quatre heures de TGV direction Paris pour revoir mes amis de l'Indotalk et pour découvrir des groupes tels qu'ACWL ou Arther. Direction...
Divisions de la Pop, deuxième édition. Ces moments ont été très intenses, parfois trop et pas dans le sens que je l'aurais souhaité mais... si je ne devais en citer qu'un, je décrirais celui-ci: une maman et sa fille me fixant pendant plusieurs minutes puis venant m'aborder et interrompre mes délires avec ma bande de potes indochinois.
- Excuse-moi... tu es Unita?- Euh... oui...?- Oh Unita, je suis tellement heureuse de te rencontrer! Je suis Krystel, et voici ma fille Elodie. Je t'avais envoyé un commentaire au sujet de l'article sur le gothisme dans l'Indojournal!- Oh... oh... oh mais bien sûr que je me souviens de vous, je suis extrêmement touchée de faire votre connaissance et ne pensais pas vous croiser un jour! Je suis très flattée, vraiment... merci!! J'ai donc rencontré cette lectrice que mes mots avaient touchée et qui m'avait elle-même émue avec son commentaire.
A cet instant, j'ai réalisé que Darwin avait réussi. Que NOUS avions réussi. Partager des moments de passions indochinoises, créer des liens au-delà des frontières et des générations et donner la parole à tout un chacun, autant à ceux qui travaillent dans l'ombre d'Indochine (ingénieur du son, graphiste, ...) qu'aux fans en eux-mêmes.
Par le biais de ce journal, je souhaiterais aussi remercier un des membres du groupe, si cela est possible. Je n'ai pas confiance en ces chats piratés par des fans ou par une lettre envoyée je ne sais où.
Nous savons, par des sources sûres, que le journal est plusieurs fois tombé dans les mains du groupe et nous sommes fiers d'avoir conservé notre neutralité (interview de M. Perrier, mises en doute de certaines réactions du groupe, ...) tout en le sachant.
Un jour, deux filles de mon forum ont rencontré Nicola Sirkis après une conférence de presse, en lui demandant des autographes pour elles et leurs proches... dont j'ai eu la surprise de faire partie.
Nathalie, pour ne pas le citer, a demandé un autographe pour moi, en ne sachant pas réellement comment me nommer. Flo? Florence? Unita? Unita! Nicola, amusé, a souri en répétant ce pseudo très allusif aux premières années.
Et juste pour ce sourire, pour cette pensée malgré lui et cet autographe, je souhaiterais le remercier. Le remercier pour réaliser, lui aussi, que les adolescents ou jeunes adultes n'ont pas tous connu Indochine avec
J'ai demandé à la lune... oui parce que moi, ce que j'ai avant tout apprécié, c'étaient des albums comme
Le péril jaune ou
Wax que je trouvais entraînants et profonds, à leur manière propre.
Merci Indochine. Et merci Krystel pour toute l'émotion que tu m'as transmise avec ta gentillesse.