A force d'écouter les interviews de Nicola Sirkis, avec ça voix tellement reposante, qui nous raconte toujours que le nom Indochine venait des livres de Marguerite Duras, je me suis dit pourquoi pas essayer.
J'ai commencé avec La douleur de Marguerite Duras donc, que j'ai beaucoup aimé. Je crayonne toujours dans mes livres les phrases qui me font un peu plus respirer... je vous en offre certaines de ce livre:
"Ainsi seconde après seconde la vie nous quitte nous aussi, toutes les chances se perdent..."
"Ce n'est plus une tête mais un abcès..."
"Pourquoi économiser de la force dans mon cas. Aucune lutte ne m'est proposée. Celle que je mène, personne ne peut la connaître."
"Je ne sais plus où me mettre pour me supporter"
"De bras serrés autour de soi, ça soulage. On pourrait presque croire que ça va mieux quelque fois. Une minute d'air respirable."
"Je ne meurs contre personne. Simplicité de cette mort. J'aurai vécu. Cela m'indiffère, le moment où je meurs m'indiffère. En mourant je ne le rejoins pas, je cesse de l'attendre."
"Les passants, toujours ,ils marcheront au moment où j'apprendrai qu'il ne reviendra jamais"
J'avoue que ce n'est pas très amusant, mais ces phrases me parlent je ne sais pourquoi. J'ai lu dernièrement l'Amant que j'ai tout autant apprécié. Il y a une pudeur dans ces description même les plus sexuelles...
Mais Nicola Sirkis m'a aussi surtout fait découvrir Antony and the Johnsons grâce à son myspace et la chanson You are my sister qui est vraiment magnifique. La mélodie tout comme les paroles vous transpercent. Là aussi j'ai succombé à leur album qui est vraiment boulversant rien que la photo de la couverture. J'apprécie la chanson Birg Guhl qui est sublime, les larmes coulent le long de mes yeux clos tellement la voix vous et ces mots vous transpercent... Il n'y a même plus de mots.
Merci à Eux <3
And bird girls can fly...