(n5) divers: la voix de Nicola

La voix du chanteur, la voix de Nicola Sirkis, cette sonorité si particulière, ce timbre qu’on reconnaît dès les premiers mots susurrés. Cette voix, c’est une partie de l’âme du groupe, de sa force et son impact. C’est l’empreinte de leurs chansons, leur écho à nos oreilles. Cette voix est unique, et contribue à charmer ceux qui apprécient sa sonorité.

Nous avons lancé le sujet sur notre forum, afin de découvrir quelles ont été vos impressions face à la première écoute de la voix de Nicola, de ce qu’elle vous a inspiré, des sentiments qu’elle vous procure au fur et à mesure des écoutes ?

Les réponses fusèrent comme un cri du cœur : une sonorité réconfortante et rassurante, une partie du charme d’Indochine.

Plusieurs personnes ont d’abord décrit cette étrange sensation, celle d’avoir déjà entendu cette voix : « Pour ma part, la première fois que j'ai entendu cette voix, j'ai eu l'impression que je la connaissais depuis toujours, qu'elle faisait déjà partie de ma vie » (Paradizegirl), « La voix de Nicola... J'ai l'impression de l'avoir toujours connue. Cela vient-il du fait que même si je ne le connaissais pas, je dansais comme une petite folle sur l'aventurier et 3 nuits par semaine étant gosse ? Peut-être bien... » (AdorAlexSirkis).

D’autres évoquent un côté plus apaisant : « Sa voix m'a paru rassurante la première fois » (Nadine_Crow), «Perso, je trouve que la voix à Nico est très douce, elle m'apaise... J'adore l'entendre parler. C'est vrai qu'elle m'a toujours paru familière. » (La Marmotte).

Mais outre ces ressentiments personnels, il ressort d’une manière unanime que son timbre de voix nous a interpellés, marqués, émus et touchés, dès la première écoute, que nous étions fans ou non à l’époque. « Même quand j'étais pas fan, j'ai toujours aimé sa voix... Quand je regardais les clips à la télé et que je tombais sur JDALL ou Le grand secret, je laissais, et j'écoutais. Je trouvais sa voix agréable, et j'ai trouvé son léger 'défaut' de langue très mimi. » (Bibou), « La première fois que je l'ai entendu en ayant conscience que c'était lui qui chantait, j'ai tout de suite été surexcitée, sa voix m'entraînait, me donnait envie de chanter, de rire, de danser, avec les petits "ouh" qui montent dans les aigus à la limite de la justesse, et ces morceaux et cet entrain dans la voix qui m'envoyaient rêver toujours, toujours... » (AdorAlexSirkis), « Une voix masculine grave et douce, qui m’a toujours beaucoup émue, faisant vibrer en moi une sorte de corde sensible. C’est l’une des premières impressions que m’a laissée celle de Nicola. J’écoutais beaucoup la nuit des fées au début que je connaissais le groupe (sans vraiment le connaître encore, mais cela est une autre histoire), j’étais enchantée par cette voix à la fois mélodieuse et chaleureuse, qui me touchait en plein coeur. La première fois que j’ai entendu cette chanson, je crois que j’ai très peu fait attention aux paroles finalement, car j’étais toute à l’écoute de la voix de ce chanteur » (Passion pour Indo).

Passion pour Indo a pris le temps de percer le mystère de cette voix à son oreille, et de partager avec nous ses sentiments : « Il est difficile de trouver des mots suffisamment forts pour décrire les émotions qu’elle crée. Sa voix est juste, non seulement musicalement, ce qui est une évidence, mais je veux dire surtout accordée à l’intensité du morceau, à son contenu. Nicola vit chaque chanson, il ne chante pas uniquement parce que c’est ce qu’il doit faire, son art n’est pas répétitif, automatique. A chaque interprétation, il transmet à la chanson une âme, un sens émotionnel. Aucune d’entre elles n’en est privée. La voix de Nicola s’associe à merveille à un contexte musical et conceptuel qui la rend encore plus intense et plus riche d’émotions. C’est là tout l’art d’Indochine. Faire passer des concepts liés à une musique inoubliable. Mais cet art est encore bien plus. Là encore les mots ne suffisent pas. Lors des concerts, cette manière de ressentir et de faire vivre les chansons est particulièrement flagrante. L’attitude et le regard de Nicola ne sont pas formalisés et sont dictés par les émotions. Il transmet sans cesse une âme et une existence propre à chaque chanson. C’est aussi une grande sincérité qui caractérise l’art d’Indochine et en particulier la voix de Nicola. Sa voix peut descendre dans les tons graves et monter dans les aigus. Personnellement, son registre grave me touche davantage, comme je l’ai déjà dit. Sa voix est rassurante, apaisante. Et cela fait du bien. J’aimerais bien rêver parfois qu’il me raconte une histoire, ne serait-ce que pour me laisser bercer par le doux son de sa voix. »

AdorAlexSirkis nous propose à son tour son interprétation : « La voix de Nicola est une voix douce, envoûtante et apaisante. J'aime l'écouter quand tout va bien mais aussi quand "tout va mal", ou en cas de coup de blues... Très bon remède, et même pas besoin de somnifère ! Elle agit comme une berceuse, comme un frère qui chanterait doucement au creux de l'oreille de sa petite soeur pour sécher ses larmes et l'endormir. Elle m'apaise et me rassure, elle me donne envie d'exister et de réaliser mes rêves. C'est la voix d'un frère perdu et retrouvé, la voix de quelqu'un de rassurant, la voix d'un homme que j'adore tout particulièrement et pour lequel j'ai beaucoup de respect, c'est un peu de moi qui se retrouve dans les mots chantés par cette voix... C'est une voix très particulière, qui me fait sourire quand elle parle, qui m'émeut quand elle chante, c'est LA voix, THE voice, celle qui fait durer le rêve...La voix de Nicola, tout simplement »

Il est très délicat de parler de cet aspect du groupe, car il relève d’une grande interprétation personnelle. Chacun essaie de mettre des mots, d’expliquer, d’exprimer. Mais au final, cette voix vient se poser au creux de chacune de nos oreilles avec d’autres sonorités, celles auxquelles nous prêterons attention, celles qui nous charmeront.

Je laisserai le mot de la fin à Chloé Delaume qui, selon moi, apporte la meilleure des réponses, dans son ouvrage « La dernière fille avant la guerre ». Voilà ce qu’elle dit :« Sans cette fêlure dans sa voix, ses rimes resteraient inhabitées. » .C’est selon moi, et d’un point de vue purement personnel, la plus belle manière de l’illustrer. Peut-être qu'il ne chante pas juste, pas bien, il a été à de nombreuses reprises critiqué sur ce point, mais ce n’est pas le thème de l’article. Oui, mais voilà, il y a la fêlure, l'émotion, la touche qui fera que les mots qui sortent de sa bouche nous atteignent en plein coeur... Sa voix habite ses mots, elle les rend vivants, elle est l’âme de ses paroles, ce qui les rend crédibles et si vraies, si intenses. Cela peut expliquer le fait que peu de reprises du groupe soient réussies : ses mots ont une telle portée quand ils sont chantés avec sa voix…

Rien à signaler à part la petite erreur dans la citation de La Marmotte, et puis j'ai juste sauté une ligne à la fin, après la citation de Chloé Delaume, pour que ça soit plus lisible.
Voilà! Smile

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La voix du chanteur, la voix de Nicola Sirkis, cette sonorité si particulière, ce timbre qu’on reconnaît dès les premiers mots susurrés. Cette voix, c’est une partie de l’âme du groupe, de sa force et son impact. C’est l’empreinte de leurs chansons, leur écho à nos oreilles. Cette voix est unique, et contribue à charmer ceux qui apprécient sa sonorité.

Nous avons lancé le sujet sur notre forum, afin de découvrir quelles ont été vos impressions face à la première écoute de la voix de Nicola, de ce qu’elle vous a inspiré, des sentiments qu’elle vous procure au fur et à mesure des écoutes ?

Les réponses fusèrent comme un cri du cœur : une sonorité réconfortante et rassurante, une partie du charme d’Indochine.

Plusieurs personnes ont d’abord décrit cette étrange sensation, celle d’avoir déjà entendu cette voix : « Pour ma part, la première fois que j'ai entendu cette voix, j'ai eu l'impression que je la connaissais depuis toujours, qu'elle faisait déjà partie de ma vie » (Paradizegirl), « La voix de Nicola... J'ai l'impression de l'avoir toujours connue. Cela vient-il du fait que même si je ne le connaissais pas, je dansais comme une petite folle sur l'aventurier et 3 nuits par semaine étant gosse ? Peut-être bien... » (AdorAlexSirkis).

D’autres évoquent un côté plus apaisant : « Sa voix m'a paru rassurante la première fois » (Nadine_Crow), «Perso, je trouve que la voix à de Nico est très douce, elle m'apaise... J'adore l'entendre parler. C'est vrai qu'elle m'a toujours paru familière » (La Marmotte).

Mais outre ces ressentiments personnels, il ressort d’une manière unanime que son timbre de voix nous a interpellés, marqués, émus et touchés, dès la première écoute, que nous étions fans ou non à l’époque. « Même quand j'étais pas fan, j'ai toujours aimé sa voix... Quand je regardais les clips à la télé et que je tombais sur JDALL ou Le grand secret, je laissais, et j'écoutais. Je trouvais sa voix agréable, et j'ai trouvé son léger 'défaut' de langue très mimi. » (Bibou), « La première fois que je l'ai entendu en ayant conscience que c'était lui qui chantait, j'ai tout de suite été surexcitée, sa voix m'entraînait, me donnait envie de chanter, de rire, de danser, avec les petits "ouh" qui montent dans les aigus à la limite de la justesse, et ces morceaux et cet entrain dans la voix qui m'envoyaient rêver toujours, toujours... » (AdorAlexSirkis), « Une voix masculine grave et douce, qui m’a toujours beaucoup émue, faisant vibrer en moi une sorte de corde sensible. C’est l’une des premières impressions que m’a laissée celle de Nicola. J’écoutais beaucoup la nuit des fées au début que je connaissais le groupe (sans vraiment le connaître encore, mais cela est une autre histoire), j’étais enchantée par cette voix à la fois mélodieuse et chaleureuse, qui me touchait en plein coeur.
La première fois que j’ai entendu cette chanson, je crois que j’ai très peu fait attention aux paroles finalement, car j’étais toute à l’écoute de la voix de ce chanteur » (Passion pour Indo).

Passion pour Indo a pris le temps de percer le mystère de cette voix à son oreille, et de partager avec nous ses sentiments : « Il est difficile de trouver des mots suffisamment
forts pour décrire les émotions qu’elle crée. Sa voix est juste, non seulement musicalement, ce qui est une évidence, mais je veux dire surtout accordée à l’intensité du morceau, à son contenu. Nicola vit chaque chanson, il ne chante pas uniquement parce que c’est ce qu’il doit faire, son art n’est pas répétitif, automatique. A chaque interprétation, il transmet à la chanson une âme, un sens émotionnel. Aucune d’entre elles n’en est privée. La voix de Nicola s’associe à merveille à un contexte musical et conceptuel qui la rend encore plus intense et plus riche d’émotions. C’est là tout l’art d’Indochine. Faire passer des concepts liés à une musique inoubliable. Mais cet art est
encore bien plus. Là encore les mots ne suffisent pas. Lors des concerts, cette manière de ressentir et de faire vivre les chansons est particulièrement flagrante. L’attitude et le regard de Nicola ne sont pas formalisés et sont dictés par les émotions. Il transmet sans cesse une âme et une existence propre à chaque chanson. C’est aussi une grande sincérité qui caractérise l’art d’Indochine et en particulier la voix de Nicola. Sa voix peut descendre dans les tons graves et monter dans les aigus. Personnellement, son registre grave me touche davantage, comme je l’ai déjà dit. Sa voix est rassurante, apaisante. Et cela fait du bien. J’aimerais bien rêver parfois qu’il me raconte une histoire, ne serait-ce que pour me laisser bercer par le doux son de sa voix. »

AdorAlexSirkis nous propose à son tour son interprétation : « La voix de Nicola est une voix douce, envoûtante et apaisante. J'aime l'écouter quand tout va bien mais aussi quand "tout va mal", ou en cas de coup de blues... Très bon remède, et même pas besoin de somnifère ! Elle agit comme une berceuse, comme un frère qui chanterait doucement au creux de l'oreille de sa petite soeur pour sécher ses larmes et l'endormir. Elle m'apaise et me rassure, elle me donne envie d'exister et de réaliser mes rêves. C'est la voix d'un frère perdu et retrouvé, la voix de quelqu'un de rassurant, la voix d'un homme que j'adore tout particulièrement et pour lequel j'ai beaucoup de respect, c'est un peu de moi qui se retrouve dans les mots chantés par cette voix... C'est une voix très particulière, qui me fait sourire quand elle parle, qui m'émeut quand elle chante, c'est LA voix, THE voice, celle qui fait durer le rêve...La voix de Nicola, tout simplement »

Il est très délicat de parler de cet aspect du groupe, car il relève d’une grande interprétation personnelle. Chacun essaie de mettre des mots, d’expliquer, d’exprimer. Mais au final, cette voix vient se poser au creux de chacune de nos oreilles avec d’autres sonorités, celles auxquelles nous prêterons attention, celles qui nous charmeront.

Je laisserai le mot de la fin à Chloé Delaume qui, selon moi, apporte la meilleure des réponses, dans son ouvrage « La dernière fille avant la guerre ». Voilà ce qu’elle dit :« Sans cette fêlure dans sa voix, ses rimes resteraient inhabitées. » .

C’est selon moi, et d’un point de vue purement personnel, la plus belle manière de l’illustrer. Peut-être qu'il ne chante pas juste, pas bien, il a été à de nombreuses reprises critiqué sur ce point, mais ce n’est pas le thème de l’article. Oui, mais voilà, il y a la fêlure, l'émotion, la touche qui fera que les mots qui sortent de sa bouche nous atteignent en plein coeur... Sa voix habite ses mots, elle les rend vivants, elle est l’âme de ses paroles, ce qui les rend crédibles et si vraies, si intenses. Cela peut expliquer le fait que peu de reprises du groupe soient réussies : ses mots ont une telle portée quand ils sont chantés avec sa voix…

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