N°9 - Débat : Les enfants spirituels de Nicola

J'ai du le poster en deux fois, car trop long pour tenir dans un sujet. On ne peut pas modifier la longueur d'un sujet, le nombre de caractère n'est pas modifiable...

Les enfants spirituels de Nicola


« Qui n'a jamais lu au hasard d'un forum "Nicola c'est le père que j'aurais aimé avoir". Nicola peut-il représenter une figure paternelle ou familiale (grand frère) de substitution ?
Effectivement, les textes de Nicola peuvent-ils être salvateurs pour certains fans (contexte familial difficile ou non) ? » Nadine_Crow

Vaste sujet, penserons les uns; alors que d'autres se demanderont comment cette idée a pu germer dans nos esprits.

Inutile d'être psychologue pour se douter qu'un enfant (de sa plus tendre enfance jusqu'à la fin de son adolescence, au moins) a besoin pour grandir d'un environnement familiale le plus stable possible. Seulement, ni le monde, ni personne n'est parfait et certains d'entre nous, n'ont pas eu la chance d'avoir à leurs côtés, des parents aimants, des gens qui les aident à grandir. Cependant, si le sort ne s'acharne pas, on peut, au milieu de la tempête, trouver une main tendue, entendre une parole qui nous aide, on ne sait comment, à garder la tête hors de l'eau.
Mais avant d'aller plus loin, définissons clairement ce qu'est "une figure paternelle (ou familiale) de substitution".
Nadine _Crow nous donne sa définition: « Un père de substitution est une béquille à un moment donné de ta vie, qui t'aide sur certains points car tu y trouves écho dans des événements marquants de ta vie. Tu y trouves donc réponse ainsi. Rien de plus. Cela te pousse à avancer et donc à passer ce cap de "père spirituel". ».

Je me doute que pour ceux qui ont eu la chance d'avoir eu une vie familiale des plus harmonieuses l'idée peut sembler saugrenue, mais suivons le raisonnement de Nadine_Crow :
« Imaginez... Lorsque vous ne pouvez pas éprouver autre chose que de la honte en pensant à votre géniteur et ce pour des raisons graves et non futiles (sectaire, maltraitant, raciste, la totale, et non pas "ouah il m'a pas payé mon scooter, il est nul !"). Comme on a tous besoin d'avoir un modèle pour grandir et ne pas se laisser mourir, il faut donc trouver une figure de substitution ailleurs. Ce ne sera sûrement pas un prof ou autre représentant de l'autorité, puisqu'on vous l'a rendue méprisable. Alors on se tourne vers la musique, par exemple. On voit ces paroles pleines d'amour, de tolérance, des principes de vie, y'a un déclic, on se dit ; "j'aurais aimé l'avoir comme père, avec cette manière de voir les choses, j'aurais eu une meilleure vie peut-être". Mais bien sûr, on sait que ce sera impossible, donc on en reste là. On idéalise, même si tout le monde fait des erreurs éducatives, on garde le meilleur côté des choses : le rêve. L'être humain a besoin de rêves, sinon il régresse, à quoi bon vivre sans cette force dégagée par l'espérance ? (…) ».

Il arrive, pour diverses raisons, que les parents ne remplissent pas leur rôle aux cotés de leurs enfants. Des drames peuvent priver un enfant de son père, de sa mère. Et si personne ne lui vient en aide, s'il ne peut trouver quelqu'un à qui faire confiance. L'enfant doit alors vivre sans l'amour, sans le soutien de ses propres géniteurs, bref il se retrouve seul dans ce monde d'adulte. Comment se construire alors, sans le moindre repère ?

Nadine_Crow nous livre son témoignage ; suite à une anoxie néonatale, elle garde des séquelles à une jambe.
« On m'a mise dans les bras d'un kiné. Par devant on me disait "tu es différente..." avec un mépris certain et contradictoirement "mais on t'aime..." et par derrière "c'est une handicapée."
Avec un mépris encore plus fort. J'ai su que je ne pouvais pas faire confiance à ces gens-là, je l'ai compris à 5 ans. Ils avaient honte de moi alors j’ai eu honte de moi. Logique… (...) A l’adolescence ils se sont dit tous les trois "tiens, et si on lui expliquait un peu quand même comment elle est née ?", ce qui m’a fait me reprendre et éviter à l’heure actuelle de marcher comme un pied bot. J’ai pu m’approprier mon infirmité et faire en sorte qu’elle se réduise au maximum. Mais entre s’approprier et assumer, y’avait encore trois années lumières de distance pour moi.
En m'initiant à indo j'ai appris à m'en foutre, j'ai changé, j'ai dévoilé mes jambes, moi qui refusais catégoriquement de le faire... J'ai appris à m'assumer, appliquer l'idée qu'il faut être fier de sa différence. Plus facile à dire qu'à faire dans ce cas précis mais en insistant... J'ai appris à faire abstraction du regard des autres, ceux qui me regardent de travers je leur souris froidement, tant pis pour eux. Ce qu'auraient dû m'enseigner mes géniteurs (on s'en fout du regard des autres), c'est Nicola qui me l'a appris.(...)
Mais grâce à indo, je me sens forte. J’ai le mot PERVERS qui clignote dans mon esprit tel un néon lorsque je soutiens leurs yeux condescendants. C'est ainsi qu'on avance. Grâce à cette figure paternelle, j’ai cessé de perdre du temps. ».

Manteau-De-Nuit : « (…) moi j'y ai toujours vu une figure paternelle. Je n' aime pas dire que j'aurais aimé que ça soit un père. Mais dire que c'est une figure paternelle, oui. Maintenant pourquoi ? Parce que Nicola est un artiste. C'est un musicien mais aussi un poète. Son talent est remarquable, sa voix est suave, d'une réelle douceur. Il chante nos émotions, nous berce même.(...) D'ordre plus personnel, sans trop en dire, mes parents sont divorcés depuis dix ans et toute petite j'avais un lien très fort avec mon père. Ce lien, je l'ai perdu depuis qu'il a souhaité sortir de ma vie. Et depuis je le "recherche" chez d'autres. Je le retrouve en partie à travers Nicola. Le fait qu'il soit père me touche forcément même si c'est un aspect de sa vie qui est privé. Je me réjouis de le savoir en père aimant et soucieux de sa fille.
Nicola, c'est ce côté protecteur, paternel, rassurant. Physiquement, je lui associe aussi quelques traits avec mon père. Il a été là dans des moments extrêmements difficile, toujours à me réchauffer le coeur par ses mots, par son art. Il m'a appris tellement de choses, il m'a permis tellement de rencontres, de partage, de découvertes... Tout ça indirectement. Il a une aura bienveillante je trouve, il dégage ce quelque chose qui a éveillé cette forme d'amour en moi. C'est un écorché vif, un peu comme mon père. Je ne cherche pas à regrouper des comparaisons parce que chacun est unique. ».

Indolove : « Je ne sais pas si l'on peut dire que je considère Nicola comme un père , mais on va dire qu'il m'aura donné l'image , mon "modèle" d'homme qu'un père donne à sa fille. Mon père étant mort l'année de mes 4 ans, je n'ai pas eu le temps de me créer cette vision , et Nicola est vraiment le premier homme qui me touche autant, et aussi, cela peut paraître idiot, quand on me dit du mal de lui j'en souffre, comme si on parlait d'un de mes proches... Donc pour répondre au sujet je pense que je peux dire que "oui" ,Nicola est un peu le père que j'aurais aimé avoir. (…) Cela c'est un peu renforcé avec la chanson "La lettre de métal". Nous savons tous que cette chanson traite d'un père qui écrit à son fils etc... Moi je prend cette chanson sous cette forme là , mais aussi en m'imaginant que c'est mon père qui m'écrit cette lettre, et qu'il parte à la guerre , je le remplace par cette maladie qu'il avait (même s'il ne savait pas qu'il était malade...). Je ressens cette chanson comme cela, il m'écrit car il sait qu'il va mourir de sa maladie, je suis trop jeune pour avoir énormément de souvenirs avec lui, du coup, il m'écrit.C'est une interprétation très personnelle, mais cela fait que je perçois Nicola encore plus comme l'image paternelle dont je parlais plus haut. ».

Paradizegirl : « Figure paternelle, un peu, je présume. Car quand j'ai découvert Indo, c'est malheureusement l'année où on a découvert la maladie artérielle de mon père et où j'ai eu peur de le perdre pour la première fois, et j'étais en pleine adolescence à ce moment-là. Alors, inconsciemment, j'ai dû me raccrocher à Indo et à Nicola pour retrouver cette relation privilégiée que j'avais avec mon papa à ce moment là. Je crois que c'est sa musique et ses textes qui me le font voir comme figure paternelle, parce que sa voix est rassurante, et calme. Comme celle de mon vrai père. Et que pendant sa maladie,je n'avais trouvé qu'Indochine pour me réfugier et ne pas pleurer. Mais je ne vois pas Nicolas comme un père, car il a sa vie et on ne connâit que le côté artistique. ».

Pour d'autres, Nicola fait plutôt figure de grand frère. Pourquoi? Ulysse nous propose une explication :
« J'ai observé que la plupart le considérerait comme un grand frère. Ça tient plus la route, car un grand frère on peut en avoir plusieurs, contrairement à un père. Ça n'engage donc pas la personne à nier ses réels lien familiaux. De plus, le rôle d'éducation qu'il a sur nous est un peu plus limité. ».

Leeloo-dark : « Pour ma part j'aurais tendance à ressentir les choses comme Manteau De Nuit, mais je verrais plutôt Nicola dans la version "grand frère" par rapport à moi. Quelqu'un de protecteur, qui me guide, me fait découvrir des tas de choses artistiquement, humainement, culturellement... Je le respecte profondément, au point de ne pas lui écrire des choses que l'on voit très souvent, du style "je t'aime Nicola", "mon amoureux", etc. Je n'ai pas trouvé de terme plus fort et évocateur que le Respect à son égard. ».

InDoAleX : « Pour ma part, et au bout de mes sept années de vie de fan d'Indochine, je vois, je considère Nicola comme un grand frère. Ce n'est pas le premier artiste (ou ami ou artiste-ami) pour qui j'ai ce sentiment, mais je crois que c'est celui qui représente à mes yeux le mieux ce besoin de "fraternité", c'est l'artiste et l'homme (ou plutôt la personnalité dirais-je) qui me touche le plus. Depuis l'enfance, et aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressenti ce besoin de présence masculine, ce besoin d'un frère, sans doute plus grand que moi, et qui m'apprenne des choses, soit près de moi, etc. (…) C'est quelqu'un qui inconsciemment, et au fil des années, m'a fait comprendre certaines choses, et m'a aidé à m'assumer telle que j'étais et à croire en mes rêves, à me dire que c'était possible à force de persévérence, moi qui était la petite fille timide de qui on se moquait souvent sans raison à l'école. Quelqu'un aussi qui m'a rendue curieuse et avide de connaissances, qui m'a initiée au monde de la musique et qui m'a fait découvrir des artistes que je ne connaissais pas et que j'écoute assez souvent maintenant.
Nicola me donne envie d'aller voir plus loin, d'aller creuser plus profond et de m'intéresser plus amplement aux artistes ou oeuvres qui l'influencent, dont il parle, et ainsi m'enrichir personnellement et culturellement. (...). Qui me pousse à me lancer dans de nouvelles choses. Grâce à Indochine, j'ai par exemple trouvé la motivation de commencer la guitare, moi qui rêvais de savoir en jouer mais qui ne trouvais jamais le temps ou la motivation. Mais c'est aussi quelqu'un qui par sa voix m'appaise et me console dans les moments de doute, qui me rend joyeuse le reste du temps, quelqu'un à qui j'ai envie d'écrire de belles choses ou raconter ma
vie, même si je sais pertinemment que, pour la deuxième envie du moins, il n'en a strictement rien à cirer, et qu'il ne le lira peut-être même pas. ».

Indoaddict33 : « Je le vois plutôt comme un grand frère de coeur ou même un cousin qu'on aime beaucoup et qu'on admire. Car quoiqu'on dise sur lui, il est celui par qui le déclic de l'écriture est survenu, concrètement je veut dire. J'écrivais déjà plus jeune mais j'avais arrêté depuis plusieures années. En lisant ses nouvelles j'ai eu la claque ! De me dire je m'y mets et je vais me donner les moyens de réaliser mon rêve ! D'autres personnes ont compté dans l'écriture mais il en est le déclencheur. ».

A travers ces témoignages, il s'avère que Nicola a su aider, par sa musique ,par ses textes, certains d'entre nous a avancer dans la vie. Ce fut la bouée au milieu de la tempête. Il leur a permis de reprendre confiance en eux. Est-ce là le rôle d'un père ? Je suis mal placée pour répondre, une chose dont je suis sûr, c'est que son absence ou le desintérêt qu'il peut manifester à l'égard de l'enfant laissent des traces, des cicatrices. Donc, si un père, fut-il de substitution, peut aider à avancer dans la vie, je ne vois pas où est le mal, du moment que ça ne tourne pas à l'obsession et que l'on garde un certain recul.

Nadine_Crow : « Puis un jour, ça cesse. En prenant quelques années, là on forme un couple et il y a deux options; soit on déplace sur l'autre ce qu'on a investi en Nicola, soit on a assez confiance en soi pour se dire : "mais moi, je serai meilleur parent que les miens, j'en suis sûr(e)". Fin du processus. ».

InDoAleX : « Nicola fait partie de ma vie, c'est indéniable. Mais il n'est pas ma vie. C'est quelqu'un que j'ai envie de considérer comme un frère, car les sentiments que j'ai pour lui sont proches de ceux que l'on peut ressentir pour quelqu'un de sa fratrie. (...)Je ne déifie pas Nicola car je le vois avant tout comme un homme semblable à nous tous, un être humain avec ses qualités, ses défauts, son passé, ses douleurs, ses erreurs, ses sentiments, ses ressentiments, ses colères, ses humeurs, etc. ».

Manteau-De-Nuit : « Pour ma part (...), je ne ressens pas ce besoin de faire "partie de la vie" de l'artiste que j'admire. C'est pour ça que je parle de FIGURE paternelle et pas d'IDEAL paternel. Je ne pense pas à cette envie de partager des choses, juste lui exprimer des choses que j'ai sur le coeur une seule et unique fois.(...) Pas besoin de savoir que Nicola a une petite fille pour se mettre à l'aimer de cette manière. Pas besoin non plus, sous prétexte qu'on l'aime ainsi, d'avoir envie de partager sa vie. Pour ma part, l'image de l'artiste suffit amplement. ».

Si Nicola a pu, à travers ses chansons, aider, réconforter, être en quelque sorte un point de repère pour ceux qui en ont manqué, d'autres ne voient pas en lui une figure paternelle ou familiale de substitution.

Tout d'abord, nous "connaissons" et apprécions Nicola, en tant que chanteur du groupe Indochine, mais qu'en est-il dans la vie de tous les jours ?

Unita : « Pour ma part, je crois surtout que ce "J’aurais aimé avoir un père comme lui" est une idéalisation de l’artiste. Les personnes qui disent cela, à part celles qui sont à la recherche d’une compensation comme Manteau-De-Nuit par exemple, en oublient l’Homme. Nous connaissons vaguement Nicola Sirkis. Mais qui pourrait se vanter de côtoyer Nicolas Sirchis ? Il est ridicule, je trouve, de penser qu’il serait un meilleur père que Monsieur Tout-le-monde. Sur quoi se basent-ils pour s’avancer autant ? Sur une entrevue de Théa saluant timidement le public, dans les bras de son papa ? Bien maigre argument. ».

Ulysse : « Moi je trouve ça triste de pouvoir considérer, ou souhaiter avoir Nicola Sirkis (ou quelqu'un d'autre) comme père. Étant un homme, bien qu'encore jeune, je crois que je l'aurais bien en travers de la gorge si j'apprenais que mon enfant préfèrerait me substituer avec son idole !
De plus, certains fans ont du mal à réaliser, je trouve, que Nicola Sirkis est un inconnu pour nous. Ce n'est pas parce qu'il est gentil ses interviews, et même poètique dans ses chansons que celà révèle sa vraie personnalité, encore moins le comportement qu'il a avec ses enfants. C'est un peu basique d'assimiler le peu de chose qu'on connaît sur lui avec la réalité. D'ailleurs, on entend souvent, par des proches de Nicola, qu'il est très colérique, jamais content, etc... Si ce côté se ressentait dans ses chansons ou ses interviews, je pense que beaucoup de gens changeraient d'avis sur le fait de l'avoir comme père. Pourtant, c'est un peu basique de raisonner de cette manière là, selon moi.(Mes propos du premier paragraphe n'engagent pas les cas des pères disparus).
Pour ce qui est de mon avis, je n'ai jamais souhaité avoir Nicola comme père ou membre de ma famille. Au contraire, si je devais être un de ses proches, je préfèrerais être un simple ami avec qui on peut discuter de sujets intéressants. Car j'apprécie les idées qu'a Nicola. Pas dans le sens où je suis d'accord avec lui et que je me plie à son opinion, au contraire. Je les trouve simplement intéressantes, et j'aime discuter avec des gens qui ne sont pas d'accord avec moi. (pas pour imposer mon point de vue, mais justement pour voir la validité et l'argumentation de la thèse opposée). ».

Justinuit : « Je n'ai jamais rêvé d'avoir Nicola comme père. Je pense que l'on ne peut pas partager les choses que l'on partage avec ses parents, sa famille, avec un artiste. D'ailleurs, la seule image de Nicola que j'ai est celle des concerts, pas de lui en privé. Je ne sais pas du tout si ce serait un bon père pour moi ! Même si j'aurais l'avantage d'avoir des places pour tous les concerts ! J'en aurais peut-être marre de l'entendre chanter ! ».

Gl@m : « Je ne vois pas Nicola comme "un père idéal" pour moi, peut-être parce que j'ai un papa que j'aime et qui m'aime. Je comprends ceux qui voient cette figure en lui, ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir un père à leurs côtés pendant une partie de leur vie. Pour ma part, je le vois surtout comme un grand artiste que j'admire énormément. Comme beaucoup, ses chansons, sa voix m'ont aidé dans bien des choses, dans des moments où l'on voudrait tout laisser tomber. J'ai trop de respect pour lui pour lui dire des choses comme on peut voir sur son Myspace... J'ai trop de respect pour ce qu'il fait, et pour sa personne, que je pourrais juste dire que je l'admire énormément, que c'est en quelque sorte un modele. ».

Indomomo : « Moi je vois en Nicola quelqu'un qui comprend et écoute les autres. Il décrit dans ses textes des choses que l'on a vécu, ou qui pourraient nous arriver, à nous ou nos enfants. Il explique cela d'une manière vraiment propre à lui mais si ressemblante, si réaliste tout en étant "fictive". C'est ce côté-là qui m'attire chez lui. Cette partie de lui ami et confident. Plus le monde évolue, plus ses textes prennent une autre tournure, un autre sens... Plus réel. ».

Alizeel : « Pour moi, je vois en Nicola une figure aussi bien paternelle qu'artistique, mais ce n'est pas pour autant que j'aurais voulu l'avoir comme père...(....)Voila, mais il reste en premier lieu (pour moi) un grand artiste qui ,comme le Manteau-De-Nuit, nous berce à chaque fois qu'il parle, chante et joue, il ecrit ses textes qui degagent une certaine morale que je ne peut ignorer, voila. ».

Stephforever : « (...) Je le vois juste comme un artiste à part entière qui nous offre plein d'émotions à travers les paroles de ses chansons et nous transporte par une musique douce, envoutante et sensuelle à la fois (tient ça m'a fait penser à un autre groupe dont j'avais fait un article dans le précèdent numéro : les Marylyn). De plus malgré toute l'admiration que je peux porter au groupe, je ne me suis jamais vraiment sentie proche de ce chanteur charismatique que je trouve plutôt très imbu de lui même et narcissique. ».

Venus13 : « Cette question m'étonne car je n'ai jamais envisagé Nico comme pouvant être mon père ou mon frère ! Sans doute décalage d'âge : j'ai la trentaine. Nico a toujours representé pour moi, même durant mon adolescence, un homme, un être inaccessible, limite un fantasme, quelqu'un avec qui j'apprecierais de copiner, de discuter , d'échanger mais surtout pas une quelconque relation familiale ! ».

Indoli : « Moi j'ai jamais trouvé en Nicola une figure paternelle... J'aurais plutôt opté pour une figure potentiellement désirable. ».

Beaucoup d'émotions dans ces témoignages...
Quand on sait qu'il suffit d'un mot, d'un regard, d'une phrase pour redonner courage ou pour basculer dans le plus profond des désespoirs…
Les textes, la musique de ce groupe apportent à certains d'entre nous, le réconfort, la force qu'ils ne trouvent pas ailleurs.
Même pour ceux qui n'ont pas eu besoin d'une figure paternelle ou familiale de substitution, on retrouve dans les témoignages, l'émotion qu'Indochine apporte à travers la voix de Nicola, cette façon si particulière qu'il a de nous boulverser par des textes, des notes que l'on reçoit, comme un cadeau, comme un baume sur des plaies à vif.

« (...)c'est toujours une surprise pour moi de voir que le groupe ait pu nous aider, tous autant que nous sommes, à reprendre confiance en nous, à reprendre de l'assurance et à nous affirmer enfin tel que nous sommes ! ». Manteau-De-Nuit

Merci à tous d'être venus témoigner à coeur ouvert.

Article très bien écrit. Propos bien choisis et bien articulés autour de ce que tu as voulu montrer.

Merci
Merci à toi d'avoir lancé le débat
les témoignages étaient boulversants .

De rien

Je crois qu'à part ici, la question n'avait jamais été traitée.

Merci Nadine Crow ça m'a fait du bien de m'exprimer à ce sujet, le débat a été très intéressant, enrichissant et c'est ça que j'aime!

Merci mademoiselle

J'essaye de trouver des idées sympas à proposer mais c'est dur au bout de tant d'années d'existence du groupe, on a parlé de tout, je pense.

Ce s'ra pire dans cinq ans